Salaire des maires: une certaine parité observée dans la Vallée

La rémunération des élus municipaux n’est pas une mince tâche à déterminer, surtout que le degré d’engagement, de compétence et d’expérience varie d’un individu à un autre. Toutes proportions gardées, il existe cependant une certaine parité dans les salaires versés aux premiers magistrats de la Vallée.

L’un des exemples les plus flagrants est celui des maires qui dirigent Coaticook et Saint-Venant-de-Paquette. Ces deux villes, l’une la plus populeuse de la MRC, l’autre la plus petite, versent un salaire de 40 925 $ et 2949 $ à leur maire, ce qui correspond aux sommes les plus élevées et plus basses de notre enquête.

D’ailleurs, les chiffres utilisés dans le tableau qui accompagne cet article ont été vérifiés auprès de chacune des villes de la région de la Vallée.

Un autre constat peut aussi être observé. Les maires des petites municipalités gagnent un salaire comparable, si on le divise par le nombre de citoyens qu’ils dirigent. Martinville, Dixville, Saint-Malo, Saint-Herménégilde et Barnston-Ouest ont une moyenne oscillant entre 12,32 $ et 14,30 $.

Celle-ci chute dramatiquement du côté des villes avec une population un peu plus grande. C’est le cas pour Coaticook, Compton et Waterville, où la moyenne est de 4,41 $, 4,97 $ et 5,31 $, respectivement. Cela est probablement dû au plus grand nombre de citoyens. Si on utilisait les mêmes données qu’à Barnston-Ouest, le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux, toucherait un salaire annuel de plus de 132 000 $.

Notons qu’à Saint-Venant-de-Paquette, le maire Henri Pariseau gagne annuellement tout près de 29 $ par citoyen.

Les chiffres indiqués dans le tableau incluent le salaire de base ainsi que l’allocation de dépenses. Rappelons que les salaires des conseillers municipaux augmentent en même temps que ceux des maires. Des portions de rémunération sont parfois imposables.