Réjean Hébert, synonyme de l’Estrie, selon Gaudreault

Aux yeux du ministre des Transports et des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, son collègue à la Santé, Réjean Hébert, est dorénavant synonyme de la région de l’Estrie.

Cette accolade, M. Gaudreault l’a faite lors d’un passage à Coaticook, ce matin (31 mars). «Je ne peux m’imaginer l’Estrie sans Réjean Hébert à l’Assemblée nationale. Sa persistance dans son travail a fait avancer plusieurs dossiers, dont celui du prolongement de l’autoroute 410, et ce, malgré un contexte économique difficile et pas toujours évident», a-t-il précisé.

Sur place, le ministre des Transports et des Affaires municipales a rencontré plusieurs élus de la MRC de Coaticook. Il a mis à l’avant-plan la Politique de la ruralité et l’entente Québec-Municipalités. «Il faut respecter l’autonomie des municipalités, car ce sont des gouvernements locaux. Il faut aussi s’attarder sur la diversification des sources de revenus pour les villes.»

Un projet pour les aînés

Le député sortant de Saint-François, Réjean Hébert, a également salué le démarrage du projet Québec Ami des aînés (QADA) dans la MRC de Coaticook. Il s’agit d’un projet de trois ans mené par le Centre de recherche sur le vieillissement de Sherbrooke en collaboration avec la Table de concertation des aînés de la MRC de Coaticook.

«C’est un projet qui vise la participation sociale des aînés, mais dans un milieu rural. Il y a très peu d’expérience de ce genre au Québec et à l’international. Ce qui est intéressant aussi, c’est que c’est un projet de recherche d’action. Avec la Table, on va imaginer des projets qui visent à améliorer la participation sociale des aînés et mesurer leur appui.»

Fin de campagne

À quelques jours du scrutin du 7 avril, l’heure était également au bilan pour le candidat péquiste. «Au niveau national, je ne peux pas dire que la campagne m’a emballé. Nos engagements ont passé en-dessous du tapis, en raison de d’autres enjeux qui sont passés à l’avant-plan, comme celui du référendum et de l’intégrité.»

«La santé a passablement été éclipsée, rajoute le ministre de ce dossier. Il nous reste encore une semaine pour marteler ce sujet important aux yeux des Québécois. Il faut ramener l’assurance-autonomie et l’accès à un médecin de famille à l’avant-plan.»