Rase-coco du Relais pour la vie: la pharmacienne Johanne Drolet met sa tête à prix

IMPLICATION. La pharmacienne Johanne Drolet mettra sa tête à prix à l’occasion du rase-coco du Relais pour la vie de Coaticook, en juin prochain. Il faut remonter au lancement de l’événement l’automne dernier pour expliquer cette participation. «La personne responsable des coupes de cheveux [la coiffeuse Josée Thibault] avait lancé un défi aux gens dans la salle. Même si ce n’est pas quelque chose auquel j’avais pensé auparavant, je me suis sentie interpellée et j’ai levé la main. Disons que Josée est convaincante et persuasive», rigole la propriétaire de la bannière Uniprix à Coaticook. Avec plus d’une vingtaine d’années d’expérience en pharmacologie, Mme Drolet dit côtoyer des gens aux prises avec le cancer quasi au quotidien. «Je les voie combattre leur maladie et je trouve que depuis quelque temps, ils sont aussi de plus en plus jeunes, souligne-t-elle. Par mon travail, ils savent que je suis là pour eux, mais je voulais passer un autre message du sens qu’il est important d’amasser des sous, question de supporter la recherche et d’aider encore plus de patients.» La pharmacienne dit ne pas s’être fixée un objectif financier. Chose certaine, elle organisera des activités afin d’amasser le plus d’argent possible. Un défi à ses collègues… et à la «compétition» La force est dans le nombre, diront certains. Voilà pourquoi Johanne Drolet a lancé le défi à son équipe de se joindre à elle lors du rase-coco du Relais pour la vie. «Ça serait l’fun également de voir quelqu’un de chacune des trois pharmacies de Coaticook, mentionne-t-elle. On pourrait démontrer aux gens qu’on est capable de travailler pour un objectif commun, celui de la santé. On le fait aussi pour d’autres causes, mais peut-être plus en retrait.» Fidèle au Relais pour la vie de Coaticook, Mme Drolet a assisté à l’événement à de nombreuses reprises. C’est toutefois la participation de son fils aîné à l’événement l’an dernier qui l’a incitée à en faire davantage. «S’il a trouvé le temps et l’énergie de le faire, je suis capable également. Ça m’a motivé à m’impliquer un peu plus personnellement», conclut la pharmacienne.