Bassin de rétention de Coaticook: Québec et Ottawa injectent 5,8 millions $

INONDATIONS. Les gouvernements fédéral et provincial octroient une somme de 5,8 M$ pour payer la facture du bassin de rétention de Coaticook. La Ville ajoute le solde pour financer le coût total des travaux estimés à 7,2 M$.

La ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, et la députée provinciale de Saint-François, Geneviève Hébert, assistaient à l’annonce en présence du maire de Coaticook, Simon Madore, vendredi après-midi (15 septembre).

Les deux gouvernements se sont montrés très heureux de contribuer au bien-être de la population, d’autant plus que ces sommes sont destinées à «la mise en oeuvre de mesures de gestion des risques liées aux inondations dans la municipalité».

Les sommes allouées ont permis de mettre en place un ouvrage de rétention d’eau dans le secteur du ruisseau Pratt comprenant un bassin de rétention, constitué d’une digue de matériaux en remblai, ainsi que deux chemins d’accès et un déversoir d’urgence.

Le projet améliorera la sécurité des personnes et contribuera à éviter les dommages aux biens lors d’événements de pluies majeures dans le secteur du centre-ville de Coaticook. Le maire Madore a récemment mentionné au Progrès que cet ouvrage a déjà «sauvé le centre-ville d’une autre inondation» lors de pluies diluviennes survenues en juillet dernier.

Par le passé, un ouvrage semblable avait été réclamé après de lourds dommages sur la rue Child causés par une importante crue des eaux du ruisseau Pratt.

Dans les faits, le bassin de rétention, comme son nom l’indique, retient l’eau accumulée à l’intérieur d’une digue lorsque les précipitations s’accumulent rapidement.

Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, n’était pas sur place vendredi. Il a cependant mentionné, par voie de communiqué, que la prévention des sinistres est primordiale. Selon lui, pour chaque dollar investi dans l’atténuation des risques, environ 21 $ de biens et d’infrastructures sont protégés.

L’aide financière totale provient d’Ottawa (2,6 M$) et de Québec (3,2 M$).