Québec donne son aval au projet d’Interconnexion Québec – New Hampshire

ÉLECTRICITÉ. Québec a récemment donné son aval au projet d’Interconnexion Québec – New Hampshire. La portion passant par East Hereford et Saint-Herménégilde verra ses fils enfouis. Le passage de cette ligne, dans la Forêt communautaire Hereford, était initialement prévu en mode aérien. On prévoit maintenant un passage en mode souterrain. «Au cours des derniers mois, nous avons travaillé en collaboration avec Hydro-Québec et nos partenaires du milieu pour trouver des solutions, a indiqué le député de Saint-François, Guy Hardy. Je suis heureux du dénouement dans ce dossier et par le fait même, j’aimerais rappeler l’importance patrimoniale du lègue forestier de Neil Tillotson. Il s’agit du plus grand don immobilier privé de l’histoire du Québec. Je suis impatient de travailler de concert avec les intervenants concernés afin de faire de ce projet, un franc succès.» Ce projet durable, dit la ministre du Développement durable, de l’Environnement de la Lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon, permettra au Québec d’offrir une solution énergétique écologique à son voisin du sud. Même son de cloche chez son collègue et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau.  «Notre hydroélectricité est appelée à jouer un rôle de premier plan dans l’atteinte des objectifs de réduction des gaz à effet de serre que se sont fixés la Nouvelle-Angleterre et New York. Avec ce projet, nous visons à accroître la capacité d’échange entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre pour ainsi augmenter notre capacité d’exportation vers un marché qui est très intéressant pour le Québec et qui offre un potentiel de ventes pouvant atteindre jusqu’à 8 térawattheures (TWh) d’électricité supplémentaire par année.» Hydro-Québec évalue ses dépenses dans la région à environ 19 millions de dollars. Elle poursuivra sa collaboration avec les représentants du milieu de manière à faciliter l’achat de biens et de services en région. Il y aura, en moyenne, une centaine de travailleurs au chantier durant la période des travaux de construction de la ligne, qui sera d’environ quinze mois répartis sur deux années. Les retombées du projet au Québec sont évaluées à plus de 300 personnes‑année (emplois directs et indirects).