Québec bonifie sa Politique de la ruralité
La troisième mouture de la Politique nationale de la ruralité s’échelonnera sur une période de dix ans et permettra aux MRC de l’Estrie de bénéficier d’une enveloppe de 2,3 millions de dollars pour la prochaine année. À ce montant s’ajoutent 4,5 M $ pour la promotion de projets intersectoriels.
Voilà ce qui ressort de la présentation du projet, faite par le ministre délégué aux Régions, Gaétan Lelièvre, à Coaticook, hier après-midi (17 février).
La Vallée recevra bien évidemment sa part du gâteau avec une aide financière de 247 842 $ pour le Pacte rural de l’an prochain. La région bénéficiera également d’une somme de 28 717 $ pour son agent de développement rural.
«Avec cette annonce, le message qu’on veut envoyer aux régions rurales du Québec, c’est qu’on y croit, a fait savoir le ministre Lelièvre. On a également augmenté le budget de plus de 20 %, ce qui est un exploit vu le contexte économique difficile dans lequel on vit.»
Celui qui est également député de Gaspé a levé le voile sur le Pacte plus, où chacune des MRC de l’Estrie bénéficiera d’une enveloppe annuelle de 750 000 $ (pour les dix prochaines années) pour mousser des projets qui touchent à plus d’une sphère d’activités. «On voulait bonifier notre politique et non pas simplement la reconduire. Par cette approche, on veut que les gens du milieu travaillent en collaboration. Il faut essayer d’éviter les dédoublements et faire place à une plus grande collaboration. Je servirai le même message au sein de mes troupes. C’est une obligation et aussi une question de respect», note M. Lelièvre.
La nouvelle réjouit bien évidemment l’agente de développement rural de la MRC de Coaticook, Sara Favreau-Perreault. «Il va falloir s’asseoir ensemble pour regarder ce qui peut être fait. À première vue, je pense que le projet de Compton, avec l’ajout d’une nouvelle aile à l’école et la rénovation du Centre communautaire, pourrait bien s’intégrer à l’intérieur de cette nouvelle façon de faire. Par contre, comme il s’agit d’un projet où les besoins se font ressentir à court terme, je ne crois pas qu’ils pourront bénéficier de cette enveloppe immédiatement. Mais, il s’agit d’un bel exemple.»