Que du bonheur décroche la certification Café de village

COMPTON. Il risque d’y avoir un peu plus de visiteurs qui s’arrêtent au restaurant Que du bonheur. Celui-ci vient de mettre la main sur la mention Café de village.

Le petit établissement de Compton fera son entrée dans ce club sélect dès sa réouverture au printemps. Pensée par Tourisme Cantons-de-l’Est, cette certification s’apparente à celle des Cafés de pays en France. Ces endroits ont tous en commun de servir, outre l’incontournable café, une restauration santé, créée avec des produits locaux et saisonniers.

Cette nouvelle notoriété ainsi que la reconnaissance qui y est jumelée plaît à la propriétaire des lieux, Corine Descampe. «On m’a dit que bien des gens faisaient le circuit des cafés de village, précise celle qui accueillera certainement de nouveaux clients au cours des prochains mois. Ils savent d’office qu’ils trouveront un environnement qui ressemble au propriétaire. Ici, cet environnement est coloré tant dans le décor que dans l’assiette.»

Il y a tout près d’un an, Mme Descampe déménageait Que du bonheur à l’intérieur de ses nouveaux locaux, le long de la route 147, en plein cœur du village de Compton. «Je m’étais dit que ça allait être l’endroit parfait pour se rassembler. Je peux maintenant crier mission accomplie. J’ai un attachement profond aux gens de Compton et ils me le rendent bien. Je fais partie de leur vie et ils font partie de la mienne. Ça me nourrit complètement. Disons que ça, c’est mon plus grand bonheur.»

La propriétaire prendra un peu de temps de repos au cours des prochaines semaines. Durant cette pause où elle fera le plein d’énergie, elle pensera également à de nouveaux éléments à ajouter à son menu. «Il y aura certainement quelques nouveautés originales, avance-t-elle. Dans les gelatos, il y aura toujours du mouvement. Je reviendrai très certainement avec celui aux pommes Passionata, du verger Le Gros Pierre. J’ai aussi le goût de faire de nouvelles confitures. Chose certaine, je veux utiliser encore plus de produits provenant d’ici, de Compton.»