Présentation des candidats dans Saint-François: Geneviève Hébert – Coalition avenir Québec

POLITIQUE. L’équipe du Progrès de Coaticook vous invite à en apprendre davantage sur les candidats des cinq principaux partis qui se présentent dans Saint-François. Aujourd’hui, place à la députée sortante Geneviève Hébert, de la Coalition avenir Québec.

1)      Pour la grande région de Coaticook, quel est le dossier prioritaire sur lequel vous voulez travailler au lendemain de votre élection?

 

La santé et la sécurité. Je veux continuer mon travail pour des soins accessibles 24 heures par jour, sept jours par semaine, à l’urgence de Coaticook et assurer une couverture cellulaire adéquate sur tout le territoire de la MRC non seulement pour le développement, mais aussi pour la sécurité, L’engagement de la CAQ d’investir 400 millions de dollars pour former et recruter 660 médecins et 5000 professionnels de la santé de plus aura pour effet d’augmenter le personnel du CIUSSS de l’Estrie-CHUS. Comme je suis en contact constant avec la mobilisation du milieu, soyez assurés que je veillerai à l’amélioration des soins et services du Centre de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook au fur et à mesure que de nouvelles ressources humaines deviendront disponibles. Pour le signal cellulaire, c’est le Fonds Infrastructures et données Québec qu’un prochain gouvernement de la CAQ créera qui permettra de compléter le réseau, ce qui aura notamment l’avantage d’offrir un filet de sécurité pour appeler à l’aide en cas de besoin.

 

2)      Sur un plan plus personnel, pourquoi seriez-vous la meilleure personne pour représenter les électeurs de Saint-François?

 

Depuis 2018, j’ai eu le privilège, je dirais même le bonheur, de représenter, servir et soutenir de nombreux citoyens, entreprises et organismes. Nous avons appris à nous connaître et à nous apprécier. Tous les citoyens que j’ai servis au cours de ces quatre années connaissent ma détermination et ma persévérance. Ils savent que je suis une femme d’action et que je mets la main à la pâte. J’ai appuyé et porté nombre de dossiers. Quand un projet n’entrait pas dans le moule, je me suis retroussé les manches pour trouver une voie de passage. J’ai cogné aux portes de mes collègues ministres pour faire bouger les choses et je suis fière de l’accueil reçu. J’ai livré la marchandise. Si la population me renouvelle sa confiance, je continuerai à m’investir pour la prospérité et la qualité de vie dans Saint-François. Je continuerai à travailler avec mes collègues estriens, les autres élus et les organismes du milieu pour faire avancer nos dossiers communs et promouvoir notre région. En un mot, je continuerai à être sur le terrain près des gens et à représenter Saint-François au gouvernement. C’est ce que j’aime le mieux et ce qui me motive à offrir mes services pour un second mandat.

 

3)      Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous durant cette campagne électorale?

 

Il est difficile durant la campagne de jongler avec le temps qui passe trop vite. J’ai le désir de rencontrer le plus de monde et de groupes possibles pour répondre à leurs questions, écouter leurs besoins et recevoir leurs propositions. Or, je dois limiter la durée des échanges à chacun des endroits et cela me tiraille chaque fois. En plus, c’est impossible de répondre à toutes les invitations, ce qui implique parfois des choix déchirants. Toujours en relation avec le temps, c’est aussi le fait de devoir mettre sur pause pendant cinq semaines la plupart des services que je rends comme députée depuis quatre ans et qui sont la raison d’être de la fonction. Enfin, dans cette course contre la montre, j’ai besoin d’équilibre et de trouver des moments pour me ressourcer en famille.

 

4)      Qui est votre idole politique et pourquoi?

 

Mme Monique Gagnon-Tremblay, une grande dame et une grande leader. Elle a été députée à l’Assemblée nationale du Québec entre 1985 et 2012. Elle a été la première femme à occuper le poste de cheffe de l’opposition officielle et celui de présidente du Conseil du trésor. Sa réélection pour un septième mandat dans la circonscription de Saint-François en 2008 constituait une marque de confiance exceptionnelle et une reconnaissance de la valeur des services qu’elle rendait à la population. Elle a exercé ses fonctions politiques, parlementaires et ministérielles avec rigueur et attention aux personnes. Elle s’est acquittée des hautes responsabilités qui lui ont été confiées avec compétence et détermination. En un mot, elle avait tous les atouts pour relever les défis auxquels fait face le Québec d’aujourd’hui. La « force tranquille » qu’elle a manifestée durant son parcours, l’enracinement dans son milieu et la constance de sa popularité auprès des électeurs sont des sources d’inspiration pour moi.

 

5)      La région de Coaticook et tout le Québec traversent une crise du logement sans précédent, autant pour sa rareté, ses coûts à la hausse et une accessibilité restreinte à la propriété. Quel est votre plan pour relever ce défi et éviter que les régions soient négligées au profit des grandes villes?

 

Si la CAQ est réélue, nous allons construire 11 700 logements sociaux et abordables au cours du prochain mandat et subventionner 7200 ménages de plus dans le Programme de supplément au loyer afin d’aider les familles qui en ont besoin. Contrairement aux autres partis qui promettent un nombre irréaliste de logements sociaux en raison de la pénurie de main-d’œuvre et de la hausse des coûts de construction, le plan de la CAQ permettra de bâtir des milliers de nouveaux logements abordables dans les régions où les besoins se font sentir, dont la nôtre. Ayant été chargée de projets et directrice des ventes dans une entreprise de construction avant d’être élue en 2018, je suis bien placée pour travailler avec les municipalités pour m’assurer de mener à bien leurs projets. L’enjeu n’est pas de savoir quel parti va promettre le plus de logements sociaux, mais plutôt de savoir quel parti et quelle candidate sont capables de livrer la marchandise, ce qui est une caractéristique du gouvernement de la CAQ et ce que j’ai démontré dans mon bilan.