Présentation des candidats dans Saint-François: Dany Grenier – Parti conservateur du Québec

POLITIQUE. L’équipe du Progrès de Coaticook vous invite à en apprendre davantage sur les candidats des cinq principaux partis qui se présentent dans Saint-François. Aujourd’hui, place à Dany Grenier, du Parti conservateur du Québec.

1) Pour la grande région de Coaticook, quel est le dossier prioritaire sur lequel vous voulez travailler au lendemain de votre élection? 

 

J’aimerais le plus rapidement possible implanter un nouveau modèle de gestion pour le système de santé, soit de décentraliser notre système actuel pour que les gestions régionales soient en charge complète de leurs enjeux locaux. Pour moi, c’est primordial que notre système de santé se modernise. Le Centre Hospitalier de Coaticook mérite la liberté de gérer ses ressources à l’interne et à l’externe. Les gens méritent un système de santé fiable, humain et performant. Actuellement, les délais d’attente afin d’avoir un accès à un médecin ou une prise en charge spécialisée entraîne de la détresse à la fois physique et psychologique. Les gens paient pour l’inflation et le coût de la vie élevée, ils n’ont pas besoin n’ont plus qu’on leur ajoute du stress quant à leur santé. Le PCQ s’engage à améliorer le système de santé afin de permettre une plus grande autonomie aux régions et aux municipalités dans leurs prises de décisions, et dans leur façon de disposer de leur financement. L’objectif est de donner un service plus centré sur les besoins des diverses communautés, et de ce fait, mieux centré sur le patient.

 

2) Sur un plan plus personnel, pourquoi seriez-vous la meilleure personne pour représenter les électeurs de Saint-François? 

 

Je serai la meilleure personne pour représenter les électeurs de Saint-François, car je comprends leurs besoins, tant sur le plan personnel, familial que professionnel. Au cours des derniers mois, je me suis promené dans la région. J’ai rencontré beaucoup de personnes, et je les ai écoutés attentivement. Tous m’ont fait part de leur inquiétude quant à la crise du logement, de notre système de santé défaillant, du coût de la vie qui augmente. Les gens sont inquiets et je les comprends. Je vais donc demeurer intègre et représenter haut et fort les intérêts des gens de ma circonscription. J’ai passé plusieurs années à travailler dans le milieu communautaire et j’en connais les problèmes. J’ai aussi travaillé dans un CHSLD durant la pandémie, j’ai vécu personnellement le manque de personnel. Je veux faire LA différence, renverser la roue. Les Québécoises et Québécois travaillent tellement fort pour gagner leur vie, être heureux. Je ferai le maximum en tant que député pour bien gérer les enjeux de ma circonscription. 

 

3) Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous durant cette campagne électorale? 

 

La campagne va de bon train. Évidemment, puisque c’est ma première campagne électorale, j’ai beaucoup de nouvelles choses à apprendre et à maîtriser. Le plus difficile a été d’arrêter, de prendre un moment pour moi. Au tout début, je voulais tout faire, ne rien manquer, même pas un appel, un courriel ou une rencontre. Je ne voulais pas pousser mon équipe et les bénévoles à bout. Je m’imposais beaucoup. Mais, j’ai une équipe sur qui je peux compter, des gens dévoués à changer les choses pour la région. On est une belle gang tissé serrée et on est prêts le 4 octobre à gagner la bataille. 

 

4) Qui est votre idole politique et pourquoi? 

 

Je n’ai pas d’idole politique précise. Chaque grande personnalité politique à un moment ou à un autre dans sa carrière a su rallier les troupes et faire de grandes choses pour sa ville, sa province ou son pays. Dans toutes époques et de tous les partis nous allons retrouver des idoles qui ont su faire de grandes choses. Tel que René Lévesque, pour sa manière d’avoir défendu les intérêts de tous les Québécoises et Québécois. Pour ses discours engageants et son parler vrai. Il était près du peuple et il a su mobiliser beaucoup de personnes. Ensuite, Brian Mulroney pour avoir négocié le premier traité de libre-échange avec les États-Unis (précurseur de l’ALENA), il a aussi signé l’accord sur la qualité de l’air avec les États-Unis (pluies acides).

 

5) La région de Coaticook et tout le Québec traversent une crise du logement sans précédent, autant pour sa rareté, ses coûts à la hausse et une accessibilité restreinte à la propriété. Quel est votre plan pour relever ce défi et éviter que les régions soient négligées au profit des grandes villes? 

 

En quelques étapes: Simplifier l’administration gouvernementale pour faciliter la construction de nouveaux projets domiciliaires. Inonder le marché de nouvelles constructions, pour un retour de l’équilibre des prix selon l’offre et la demande. Certaines villes imposent le respect de certains quotas/pourcentages de logements sociaux versus habitations. En faisant suivre l’Allocation-Logement directement à la personne, ces quotas/pourcentages de bâtisses ‘sociales’ ne seront plus nécessaires, il sera donc possible d’octroyer plus rapidement de nouveaux permis de construction aux entrepreneurs privés. Retirer la taxe de mutation, sur le premier achat de maison pour les familles avec au moins 2 enfants mineurs.