Possible transfert vers une école de Sherbrooke: les élèves de La Passerelle demeureront finalement à Waterville
ÉDUCATION. Le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke a tranché. Les élèves de maternelle de l’école primaire La Passerelle, touchés par un possible transfert vers un établissement de Sherbrooke, pourront demeurer à Waterville.
Les dirigeants ont pris la décision de transformer la bibliothèque de l’école en nouvelle classe afin d’éviter cette situation.
« Pour toutes les familles concernées, c’est un grand soupir de soulagement, confie Vanessa Munoz. Je suis heureuse que les démarches entreprises à la fin de l’année scolaire aient porté fruit. »
En effet, Mme Munoz et un groupe de parents avaient sonné l’alarme en juin dernier pour décrier une décision qui aurait pu affecter sept familles. « Le nombre d’inscriptions est trop grand pour un seul groupe, mais trop petit pour l’ouverture d’une deuxième classe », avait alors fait savoir le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke dans une communication envoyée aux parents.
Bien qu’elle salue le dénouement de cette histoire, Vanessa Munoz a maintenant une pensée pour le personnel qui doit aménager ses locaux, et ce, à quelques jours seulement de la rentrée. « C’est une solution qui n’est pas de tout repos pour l’équipe-école. On doit aménager un nouveau local, faire l’achat de nouveau matériel et accueillir un nouveau professeur. À mon avis, cette situation aurait pu être réglée plus tôt. »
La population de Waterville connaît un certain essor depuis quelque temps. L’ajout d’une classe cette année pourrait ne pas être suffisant au cours des prochaines années. « L’an prochain, nous aurons deux classes de maternelle. J’espère donc que le Centre de services est déjà à la planche à dessin pour trouver de nouvelles solutions. Il faut adresser cette problématique démographique. Les gens quittent les grandes villes pour de plus petites municipalités. Si on n’est pas prêt à les accueillir, on va se buter une fois de plus à ce problème et ça va créer un désert dans nos villages. »
L’agrandissement de l’école pourrait être une possibilité, reconnaît Mme Munoz. Toutefois, le déménagement de certaines classes dans des locaux vacants de la communauté, comme cela s’est fait à Compton, semble plus envisageable.