Pandémie, travaux et urgence: les grandes lignes du «Souper du maire» de Coaticook

COATICOOK. Année électorale, gestion de pandémie, travaux importants au sein des infrastructures municipales et militer pour garder les acquis de l’urgence. Les 365 derniers jours n’ont pas été de tout repos pour le maire de Coaticook, Simon Madore. Et c’est tant mieux ainsi, lance le principal intéressé.

Le premier magistrat a profité de son traditionnel «Souper du maire», mercredi soir (23 février), pour dresser le bilan de la dernière année. En raison du contexte pandémique, la formule virtuelle, en conversation avec le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Coaticook, Francis Riendeau, a été privilégiée.

La gestion de la Covid-19 a occupé beaucoup du temps de M. Madore et de son équipe. «Il y a eu malheureusement des fermetures de commerces et de restaurants, mais on commence à s’en sortir, à voir la lumière au bout du tunnel. Je pense qu’on a fait beaucoup pour aider nos entreprises à passer à travers ces temps difficiles.»

Côté infrastructures, le maire de Coaticook a salué la fin des travaux du Centre récréatif Gérard-Couillard. Ceux-ci ont nécessité des investissements de tout près de six millions de dollars. «Je pense qu’on a pris la bonne décision de faire une réfection complète de l’aréna. En construire un nouveau aurait probablement coûté aux alentours de 20 millions de dollars. Comme l’actuel aréna est au début d’une zone inondable, il aurait été impossible de le construire au même endroit. On aurait dû le faire en périphérie de la ville, ce qui n’était pas souhaitable.»

Soulignons l’illumination du pont suspendu du Parc de la gorge, la réparation de certaines turbines ainsi que des investissements futurs au sein des établissements culturels de la région, dont le Pavillon des arts et de la culture de Coaticook et la Bibliothèque Françoise-Maurice.

La mobilisation autour de la sauvegarde de l’urgence de l’hôpital de Coaticook était également souhaitée par le maire. «On a une urgence ouverte 24 heures sur 24 depuis son ouverture, dans les années 1950. Croyez-moi qu’on va travailler fort pour revenir à ces acquis. C’est un besoin essentiel pour notre communauté. J’entends parfois des gens qui disent que d’aller à Sherbrooke, ça ne prend que 30 minutes. Il faut quand même penser à toutes les autres municipalités un peu plus éloignées qu’on dessert. Pour des gens à East Hereford ou encore Saint-Malo, on parle de distance de 70 kilomètres et plus. Ça peut être la différence entre la vie et la mort dans certains cas.»

Notons que l’événement a été présenté en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Coaticook. Quelque 80 utilisateurs se sont connectés à l’activité virtuelle. Les organisateurs espèrent un retour en présentiel l’an prochain.