Ottawa et Québec signent une entente de 955 M$ pour une agriculture durable

AGRICULTURE. Dans le cadre d’une nouvelle entente de cinq ans, les gouvernements du Québec et d’Ottawa investiront 955 millions de dollars dans l’agriculture durable au Québec.

Le document a été conclu dans le cadre du nouveau Partenariat canadien pour une agriculture durable (PCA durable), lequel a été renouvelé le 27 mars dernier. 

Il s’agit d’un financement supplémentaire de 97 millions de dollars par rapport au cadre stratégique précédent, soit une augmentation de 25 % de l’enveloppe pour des initiatives stratégiques à frais partagés. À l’échelle canadienne, ce montant est de l’ordre de 3,5 milliards de dollars, en hausse de 500 millions de dollars comparativement à la précédente entente.

Le partenariat contribuera à l’atteinte de cibles, objectifs et indicateurs établis par le Québec dans le cadre de ses plans et stratégies pour le secteur bioalimentaire. Il établit également les paramètres des programmes pancanadiens de gestion des risques de l’entreprise (GRE) que sont Agri-investissement, Agri-stabilité, Agri-protection et Agri-relance, de façon qu’ils soient plus opportuns, plus équitables et plus simples. Cela se traduit notamment par une augmentation du taux d’indemnisation dans le programme Agri-stabilité, le faisant passer de 70 % à 80 %. 

« Dans le cadre du Partenariat canadien pour une agriculture durable, nous investissons un montant historique pour appuyer la croissance et la résilience du secteur agricole et agroalimentaire au Canada. En nous appuyant sur le leadership de nos producteurs et transformateurs en matière de développement durable, nous continuerons de développer des marchés et de soutenir la recherche et l’innovation pour que nos producteurs agricoles puissent bien vivre de leur travail et contribuer à la sécurité alimentaire ici et à l’étranger », souligne la ministre de l’Agriculture fédérale et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau. 

« L’entente de partenariat conclue offre au Québec toute la flexibilité nécessaire pour mettre en œuvre des programmes qui correspondent à ses besoins et qui sont en cohérence avec les objectifs de la Politique bioalimentaire du Québec. Les investissements importants viendront appuyer les engagements climatiques et ceux de développement durable du gouvernement du Québec, notamment par la poursuite et la bonification de l’initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales. Nous visons à améliorer la compétitivité, l’innovation et la résilience du secteur agroalimentaire. Ce partenariat favorisera la prospérité du secteur et l’autonomie alimentaire du Québec de façon plus durable », explique pour sa part le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne.