«On veut garder nos élèves à l’école de Compton»

ÉDUCATION. Normalement, le parcours primaire d’un petit Comptonois devrait se dérouler à l’école Louis-Saint-Laurent. En raison du nombre grandissant d’élèves à l’établissement, cela ne sera plus toujours le cas au cours des prochaines années. Voilà pourquoi des parents se sont mobilisés afin de trouver des pistes de solution à cette problématique.

«On veut préserver les élèves de Compton à Compton», lance Marie-Pier Lareau, une maman qui a participé au rendez-vous portant sur le sujet, hier soir (30 septembre).

Le message est donc clair, mais les moyens pour y arriver le sont un peu moins. En sous-groupes, les participants ont débattu sur la question et ont proposé quelques pistes de solutions.

D’abord, à court terme, il est impératif d’améliorer l’environnement des aires communes dans lesquelles évoluent les enfants à l’extérieur de leurs cours. C’est le cas de la cafétéria, où les 240 élèves se regroupent pour le repas du dîner, le tout, dans un environnement quelque peu restreint et parfois cacophonique. «Il va falloir réorganiser l’horaire pour le dîner», confie Mme Lareau.

Les participants ont également suggéré de remplacer le parc informatique par des tablettes, qu’on pourrait facilement déplacer pour l’utilisation. Cela libèrerait un local qui pourrait être utilisé pour une classe supplémentaire. On aimerait aussi rendre mobile la bibliothèque ou installer des livres adaptés selon l’âge des jeunes lecteurs dans chacune des classes.

«Il serait possible de faire un recensement des ressources de notre communauté pour trouver des espaces», rajoute Marie-Pier Lareau.

À plus long terme, tout le monde est d’accord pour dire que la solution au problème passe par l’agrandissement de l’école Louis-Saint-Laurent. Pour le moment, les instances impliquées dans le dossier ont essuyé un troisième refus de la part du ministère de l’Éducation. «Si notre municipalité poursuit son développement, on va être confronté au problème plus vite qu’on ne le pense. Tout le monde désire que son enfant aille à l’école à Compton. L’intégration à notre milieu, c’est aussi le fait d’inscrire son enfant à notre école.»

Malgré tout, les parents voient l’avenir d’un bon œil. Selon eux, de plus en plus de gens sont sensibilisés à leur cause. D’ailleurs, plus d’une soixantaine de personnes ont participé à la rencontre, dont des futurs parents ainsi que des membres provenant de différents organismes de la région. «On est confiant. Tout est possible. Si on ne parvient pas à obtenir la souplesse du ministère, peut-être pourrait-on se tourner vers des organismes ou encore des investisseurs privés. Ils pourraient agir comme levier», conclut Mme Lareau.

Les conclusions de cette soirée seront présentées au conseil d’établissement, lors de sa prochaine rencontre le 6 octobre.