Mont Pinacle: le Parc Harold F. Baldwin accueille ses premiers visiteurs de la saison

COATICOOK. La saison est bel et bien lancée du côté du Parc Harold F. Baldwin, qui a accueilli ses premiers randonneurs, jeudi matin (12 mai). Nouveauté cette année: les visiteurs de l’extérieur de la MRC de Coaticook devront réserver une plage horaire en ligne s’ils désirent gravir le mont Pinacle.

Ce nouveau système a d’abord été pensé pour offrir une expérience un peu plus agréable aux visiteurs, explique la directrice générale de l’organisme, Annick Antaya. « Selon des données que nous avons compilées, une grande majorité de randonneurs arrivaient entre 10 h et 13 h. À certains moments, on pouvait avoir jusqu’à 700 personnes en même temps dans la montagne, ce qui rendait l’expérience moins agréable. Au point de vue écologique, ça amenait aussi beaucoup de pression sur le site, de l’érosion et du piétinement de la végétation aux abords de nos sentiers. »

Quatre plages horaires sont donc offertes: 8 h 30 à 11 h, 11 h à 12 h 30, 13 h à 15 h et 15 h à 18 h. Au maximum, 150 personnes seront admises pour chaque bloc. « Il s’agit également d’une plage d’arrivée seulement, précise Mme Antaya. Les gens peuvent quitter lorsqu’ils le souhaitent. Certains montent le Pinacle rapidement, d’autres aiment bien prendre leur temps et dîner au sommet de la montagne. On veut que tout le monde y trouve son compte. »

Rappelons également que la tarification (7 $ pour un laissez-passer quotidien ou 35 $ pour la saison, gratuit pour les moins de 17 ans), qui est entrée en vigueur l’an dernier, est toujours de mise pour les gens de l’extérieur de la MRC de Coaticook. Les citoyens de la Vallée, eux, entrent gratuitement, ne sont pas assujettis aux plages horaires, mais doivent tout de même signer un registre au poste d’accueil, en plus de présenter une preuve de résidence.

Chose que l’on oublie parfois, en plus des randonneurs, le mont Pinacle accueille également des grimpeurs. « Il faut donc garder en tête de ne jamais lancer d’objets à partir du sommet, rappelle la directrice générale du Parc Harold F. Baldwin. L’an dernier, on a entendu beaucoup d’histoires en ce sens. Ça peut être dangereux. Il faut donc garder cette réalité en tête. »

PROJETS À VENIR

Une évaluation écologique sera réalisée cette saison à l’intérieur du Parc Harold F. Baldwin. On a mandaté l’organisme Corridor appalachien pour faire le recensement des espèces de la faune et de la flore du site. « Auparavant, des étudiants en bioécologie du Cégep de Sherbrooke nous avaient donné une petite idée sur ce qui se trouvait dans nos sentiers, mais là, on y va un peu plus en profondeur », souligne Annick Antaya.

Des activités éducatives seront aussi offertes au cours de la saison. 

Les dirigeants de l’organisme souhaitent également ouvrir les sentiers en hiver, dès la prochaine saison froide. « On voit que les gens ont vraiment envie de voir la montagne l’hiver. On les comprend, il y a beaucoup de potentiel. Ce qu’on souhaite offrir, c’est de la randonnée pédestre avec crampons, vu le bon dénivelé, et des promenades en raquettes. »