« Mon arrivée à la Ressourcerie est l’aboutissement de tous les emplois que j’ai occupés dans le passé »

ENVIRONNEMENT. Par le passé, Julie Potvin a été à la direction d’un centre culturel, animatrice à la télé, a évolué dans le milieu communautaire, en plus d’avoir été paramédic. Aujourd’hui, elle est directrice générale de la Ressourcerie des frontières.

La principale intéressée, qui est entrée en poste à la fin novembre, est la première à reconnaître qu’elle a un parcours atypique et fort rempli. « Quand on regarde ça en détail, je pense que toutes mes expériences passées m’aideront dans mes nouvelles fonctions. Dans mon travail à titre de directrice d’un centre culturel, je devais gérer les relations avec la ville, puisque c’était un organisme paramunicipal. Lorsque j’étais dans le monde communautaire, j’ai travaillé avec des gens en réinsertion sociale. J’ai vu tout ce côté humain. Tout ça, on le retrouve à la Ressourcerie. Mon arrivée ici, c’est l’aboutissement de tous les emplois que j’ai occupés dans le passé », reconnaît celle qui vient tout juste de déménager dans la région.

Au point de vue plus personnel, les valeurs environnementales véhiculées par l’organisme qu’elle gère ces jours-ci sont proches des siennes. « J’adore redonner une deuxième vie aux objets. C’est quasiment la mission première de la Ressourcerie », lance-t-elle.

À court terme, la nouvelle directrice générale veut poursuivre le travail entamé par sa prédécesseure, Claire Audet. « Les festivités entourant le 10e anniversaire continueront. On souhaite faire des capsules vidéo sur le recyclage, développer de nouvelles collaborations avec les artistes et faire d’autres corvées de nettoyage le long de la rivière Coaticook. »

« J’ai aussi des projets, comme celui de présenter des petits montages d’objets, comme on retrouve sur Pinterest, poursuit Mme Potvin. On a également beaucoup de vieux électroménagers. On les démantèle parfois, ce qui fait qu’on se retrouve avec de nombreuses pièces. On aimerait bien les mettre en ligne pour les offrir à l’achat à notre clientèle. En magasin, ça prendrait trop de place et ce n’est pas ce qui est le plus beau à mettre sur nos étagères. »

Selon ses dires, la Ressourcerie des frontières se porte bien, tant financièrement que sur le plan des ressources humaines. « J’ai la chance de compter sur une belle équipe. En plus, nous avons accueilli Saint-Malo dans les municipalités qu’on dessert. La plupart des contrats municipaux ne viendront qu’à échéance l’an prochain. Ce sera un autre gros dossier », conclut Mme Potvin.