Michel Bérard à la tête du poste de la Sûreté du Québec de Coaticook
SÉCURITÉ. Le poste de la Sûreté du Québec de la MRC de Coaticook sera dorénavant sous la supervision de Michel Bérard. Entré en fonction à la mi-décembre, l’agent Bérard succède à l’ex-directeur Frédérick Pelletier, dans le cadre d’une nouvelle structure au sein même de la SQ. «Après 25 années de services au sein des forces policières, j’avais encore le goût de relever de nouveaux défis. Être le nouveau responsable du poste de Coaticook, c’en était un beau.» Avant d’atterrir à Coaticook, M. Bérard a d’abord intégré le corps policier municipal d’Asbestos en 1992. Dix ans plus tard, le regroupement joint les rangs de la Sûreté du Québec. En 2004, il s’en ira vers la MRC de Drummond pour une année, jusqu’à ce qu’il soit promu sergent au poste de la MRC des Sources, à Richmond, un emploi qu’il a occupé jusqu’à tout récemment. Au sein de son nouvel environnement, il souhaite bien évidemment en apprendre davantage sur celui-ci, tout en développant de nouveaux partenariats. «J’ai ma couleur, dit-il en souriant. Et je voudrais aussi poursuivre dans ce qui a été fait par le passé.» Dans cette optique, il note le renouvellement des cadets policiers, qui seront de retour cet été. Les entrevues ont d’ailleurs été réalisées pour choisir ceux qui patrouilleront le secteur en période estivale. «Dans tout ce qui touche la prévention, on souhaite encore en faire beaucoup, note-t-il. On aura des gens pour parler de cybercriminalité, notre policier en milieu scolaire et sociocommunautaire sera encore là. Les enjeux sont grands et on y travaille quotidiennement.» En matière de sécurité routière, on poursuivra la tenue d’opérations en rapport avec l’utilisation du cellulaire au volant, le port de la ceinture, la vitesse ainsi que la consommation d’alcool et de drogues. «Le taux de criminalité dans la région est très bas, avance-t-il. Ça va très bien, mais il faudra poser des actions pour le maintenir et garder nos policiers sur le terrain.» Quant à l’insécurité des élus face à une certaine instabilité vis-à-vis le poste de responsable, lequel a vu plusieurs personnes l’occuper au fil des dernières années, Michel Bérard se veut rassurant. «On m’a nommé ici pour une période minimale de quatre ans. Vu mon historique des emplois que j’ai occupés par le passé, je compte bien être ici un bon bout de temps», confirme-t-il.