Martin Saindon débarque à la Fédération des Villages-relais du Québec

BOULOT. L’ex-maire de Dixville, Martin Saindon, n’a pas mis beaucoup de temps à se trouver un nouveau boulot dans la sphère du monde municipal. Il occupe dorénavant le poste de chargé de mission à la Fédération des Villages-relais du Québec. Le principal intéressé a abouti dans ses nouvelles fonctions au début de l’année. «Lorsque j’étais maire [de Dixville], je me suis beaucoup intéressé à certains organismes. Comme j’aime beaucoup voyager, celui des Villages-relais me plaisait beaucoup. J’ai tissé des liens avec la directrice. Lorsque j’ai su qu’il y avait un poste qui se créait, j’ai postulé et je l’ai obtenu», raconte M. Saindon. La tâche qui attend l’ancien premier magistrat est simple, mais à la fois compliquée: celle de faire connaître ce que sont les Villages-relais. D’ailleurs, Coaticook a récemment obtenu son accréditation et Martin Saindon voit cette municipalité voisine comme un parfait point de départ. «Lorsque je l’ai annoncé à ma famille et mes amis, certains ne savaient pas trop ce que les Villages-relais étaient. Même si ça signifie qu’il y a du travail à faire sur ce point, je suis heureux d’accepter ce défi.» Pour les néophytes, la terminaison de Villages-relais est remise à des collectivités de moins de 10 000 âmes le long de routes numérotées. Cette certification du ministère des Transports du Québec assure les automobilistes qu’ils retrouveront une certaine paix d’esprit dans cet environnement. Pour l’obtenir, il faut remplir une série de critères, notamment avoir des services de restauration, d’hébergement et d’essence, en plus de permettre l’accès à certains types de commerces, comme un dépanneur.