Marchands de bonheur: Vanessa Tardif apporte son sourire au centre-ville de Coaticook

COATICOOK. Pour plusieurs de ses clients, la propriétaire de la boutique Bout’choux, Vanessa Tardif, est un véritable rayon de soleil. Le sourire toujours accroché au visage, la dynamique entrepreneure croit que sa bonne humeur est grandement liée à sa clientèle.

« Où est-ce que je puise toute cette bonne humeur?, lance-t-elle avec un p’tit rire contagieux. C’est simple. Ce sont les gens de Coaticook qui me rendent comme ça. Les clients sont tellement fins, alors c’est facile d’être heureuse au travail. »

La propriétaire fêtera bientôt son dixième anniversaire à la tête de ce commerce du centre-ville de Coaticook qui se spécialise dans la vente de vêtements pour enfants. « Avant que je n’en fasse l’acquisition, j’étais employée à temps partiel ici. Quand l’ancienne propriétaire a décidé de fermer, j’ai voulu racheter. Du haut de mes 20 ans, j’avais le goût de me lancer dans un nouveau projet. Et je peux dire que je ne regrette aucunement ma décision. J’adore servir ma clientèle. »

Cette même clientèle lui est d’ailleurs fidèle depuis tout ce temps. « Encore aujourd’hui, il y a des gens qui me demandent comment je fais pour tirer mon épingle du jeu dans un marché comme celui de Coaticook. Tout le monde passe son temps à dire qu’on est à côté de Sherbrooke et que c’est tellement facile d’y aller. Cette phrase-là, j’aime bien la virer de bord. On est aussi à côté de Sherbrooke et c’est tout aussi facile d’attirer les gens de là-bas, ici. »

« Les citoyens qui habitent la région, ils veulent continuer à avoir une ville où il y a plein de services et de commerces. La clé pour les garder ici, c’est le service à la clientèle. Et c’est la même pour tous, que ce soit les plus gros, comme le IGA, ou les plus petits, comme moi. »

L’IMPLICATION D’UNE MAMAN

« Pour qu’il se passe quelque chose, il faut savoir s’impliquer », croit Vanessa Tardif. Voilà l’une des raisons pour lesquelles elle a décidé de se joindre au conseil d’administration de Rues principales. « Des événements comme celui qu’on a vécu avec la grande roue, ça ne s’organise pas tout seul. Plus on est à lancer des idées sur la table, plus l’événement sera original. Et plus on saura se démarquer. »

Maman d’une petite fille qui aura bientôt deux ans, elle adopte cette même philosophie autant dans sa vie professionnelle que personnelle. « Ce n’est pas toujours facile de concilier travail et famille. Heureusement, le papa s’impliquer vraiment beaucoup. J’ai aussi une super employée [Rose-Marie Roberge] qui est prête à m’aider si je tombe malade ou encore si mon enfant a un pépin de santé. »

Durant la pandémie, la femme d’affaires avoue avoir eu une certaine crainte quant à l’avenir de son commerce. « J’avais peur que les gens m’abandonnent et se tournent vers Amazon ou les autres magasins en ligne. J’ai donc innové et j’ai transformé ma maison en magasin. C’était fou. J’ai même offert la livraison. Dans ces temps un peu plus difficiles, les gens ont continué à m’encourager et je leur en serai toujours reconnaissante. »