Malgré un refus de la CPTAQ, le parc des Chutes Burrough va de l’avant

STANSTEAD-EST. Malgré un avis contraire de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), Stanstead-Est pourra tout de même aller de l’avant dans la création du parc des Chutes Burrough.

Dans une décision rendue le 14 décembre dernier par l’organisme, la Municipalité demandait l’exclusion de la zone agricole d’une superficie de 1,32 hectare dudit projet, ce qui avait été au préalable refusé. Le jugement stipule cependant que « comme la demande vise la transformation de l’utilisation existante pour une autre utilisation à des fins d’utilités publiques, aucune autorisation n’est nécessaire ».

L’organisme répond ainsi à la demande de la MRC de Coaticook. Elle « reconnaît l’existence d’un droit acquis pour une utilisation autre qu’agricole puisqu’au moment où les dispositions de la présente loi visant à exiger une autorisation de la commission ont été rendues applicables sur ces lots, ils étaient déjà utilisés à une fin d’utilité publique par un organisme public ». 

Directrice générale adjointe et greffière à la MRC de Coaticook, Nancy Bilodeau stipule que « ce droit subsiste tant et aussi longtemps que l’utilisation à une fin d’utilité publique persiste. »

La mairesse de Stanstead-Est, Pamela B. Steen, se réjouit que la demande « refusée » n’ait aucune incidence sur l’avancement du projet. « Le projet va bon train, confirme l’élue. Pendant qu’on était en attente de la décision de la CPTAQ, on a poursuivi le travail. Il y a une agente qui travaille avec nous depuis un an maintenant. Elle s’occupe des demandes de permis et de la recherche du financement. On est heureux de voir qu’on a le soutien du milieu, car c’est un gros projet pour Stanstead-Est. »

Aux dires de la première magistrate, il est trop tôt pour annoncer une ouverture du site à la population. « Il reste encore beaucoup de travail, tant dans la réfection de la centrale [qui a récemment été citée au patrimoine de la Municipalité] que dans les sentiers en tant que tels. Dès qu’on pourra en ouvrir une petite partie, on va le faire, c’est certain. »

Rappelons qu’il s’agirait du premier espace vert public pour la petite municipalité.