L’UPA demande de faciliter l’accès aux travailleurs étrangers temporaires

AGRICULTURE. L’Union des producteurs agricoles (UPA) demande au prochain gouvernement de réduire la lourdeur administrative et les coûts inhérents à l’embauche de travailleurs étrangers temporaires pour les entreprises agricoles, principalement les plus petites, comme celles qu’on retrouve sur le territoire de la MRC de Coaticook.

«La pénurie de main-d’œuvre frappe davantage l’agriculture que les autres secteurs économiques. Les besoins sont importants et le prochain gouvernement doit donner suite aux demandes des producteurs agricoles en facilitant l’accès à cette main-d’œuvre», a lancé le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Dans un communiqué émis par le groupe, on indique que la pénurie de main-d’œuvre touche pratiquement tous les secteurs de production. Les tâches en agriculture varient toutefois au rythme des saisons et selon les différents types de culture. «Voilà pourquoi les TET doivent pouvoir bénéficier d’un permis de travail leur permettant de changer facilement et rapidement d’employeur au cours de saison. Les délais devraient aussi être réduits pour l’embauche de TET qui participent au programme depuis plusieurs années. Les plus petites fermes n’étant pas en mesure d’offrir des postes à temps complet à un TET doivent, quant à elles, pouvoir s’associer à d’autres entreprises au sein d’une coopérative de main-d’œuvre, par exemple», note-t-on.

L’Union des producteurs agricoles demande aussi de réviser et d’accélérer le traitement des dossiers et d’alléger le fardeau administratif lié aux demandes d’évaluation de l’impact sur le marché du travail. Cela représente des coûts et des délais importants, remarquent les dirigeants de l’organisme.

On demande également que le prochain gouvernement assure le maintien du Programme d’aide pour l’isolement obligatoire des travailleurs étrangers temporaires ainsi que sa bonification, afin de couvrir les dépenses supplémentaires que doivent engager les entreprises, et ce, pour aussi longtemps que sera appliquée la Loi sur la mise en quarantaine, en temps de pandémie.