Accueil / Actualités

L’ex-olympien Jean-Luc Brassard livre un témoignage aux élèves du Collège Rivier

Édouard Letendre, Alicia Grondin, Sophy-Ann Brière, Jordan Blouin ainsi que l'enseignante Marie-Claude Dufort ont apprécié la visite de Jean-Luc Brassard à leur école, dans le cadre du programme «Ambassadeur esprit sportif».

COATICOOK. On pourrait facilement penser que la plus grande victoire du skieur acrobatique Jean-Luc Brassard a été de remporter une médaille d’or aux Jeux olympiques de Lillehammer, en 1994. Le principal intéressé, lui, voit plutôt tous les gens avec qui il s’est lié d’amitié au cours de son parcours comme sa plus grande victoire. Invité par le Collège Rivier à livrer une conférence mercredi midi (19 septembre), l’athlète maintenant âgé de 46 ans a lancé un vibrant message aux élèves de l’école. «Que veut dire compétition maintenant? Les choses qu’on peut lire aujourd’hui sur ce terme, ce n’est pas seulement de gagner, mais aussi de planter, d’écraser l’autre. Pour ma part, je trouve que c’est du n’importe quoi.» «La meilleure compétition, tu la fais avec toi-même. Tes adversaires, ils sont là pour t’obliger à te surpasser. Sans eux, je ne serais jamais arrivé à atteindre ce niveau. C’est pourquoi j’ai toujours pris l’habitude l’aller les féliciter, les encourager. On se rehausse les uns, les autres.» Aux dires du conférencier, la vraie victoire, ce sont les liens d’amitié qu’il a su entretenir avec ses confrères, mais aussi certains adversaires. «Malgré tous les bons résultats que j’ai eus dans ma carrière, ce dont je me souviens le plus, ce sont mes amis. Je vais souvent chez eux, à l’extérieur, et on va faire du ski ensemble. On partage définitivement la même passion.» Plaisir. Solidarité. Intégrité. Voilà aussi trois idées que Jean-Luc Brassard souhaite que les jeunes intègrent à leurs différentes activités au quotidien. «Le monde serait définitivement mieux si on pensait tous comme lui», confirme Alicia Grondin, une élève du Collège. Son collègue Édouard Letendre a apprécié l’honnêteté  des propos du conférencier. «Il a même aidé ses adversaires», dit-il, l’air ébahi. «Ce que je vais retenir, c’est son entraide. La compétition, il faut la faire avec soi-même plutôt qu’avec les autres», lance Sophy-Ann Brière, qui a trouvé l’invité fort inspirant.