Les spéléologues s’entraîneront au mont Pinacle
PLEIN AIR. Les adeptes de spéléologie, cette discipline qui vise à explorer les cavités souterraines, auront dorénavant un nouveau terrain de jeu: le mont Pinacle.
La Société québécoise de spéléologie s’est entendue avec la Ville de Coaticook afin d’utiliser les parois rocheuses de cette montagne du secteur Baldwin.
«Cela nous permettra de pratiquer nos descentes verticales et nos remontées sur cordes, des techniques très utilisées lorsqu’on explore des cavernes», indique le directeur général de l’organisme, François Gélinas.
Le secteur utilisé par les spéléologues sera différent de celui des grimpeurs. «Nous ne sommes pas en conflit. Tout a été fait dans la bonne entente», raconte M. Gélinas.
Bien évidemment, aucune pratique «spéléologique» proprement dite ne pourra être effectuée à Coaticook, puisqu’aucune caverne n’y a été recensée. Pour repérer, explorer, étudier, cartographier ou encore visiter des cavités souterraines, les amateurs devront plutôt aller du côté de Saint-Alban ou encore à Saint-Léonard à la grotte communément appelée le Trou du diable. Les régions riches en caverne se trouvent également en Outaouais, en Gaspésie ou bien au Lac-Saint-Jean. «L’Estrie, disons que ce n’est pas le paradis pour les spéléologues», s’amuse à dire le directeur général de la SQS.
Le regroupement compte plus de 6000 membres dans la province. Celui-ci entend utiliser son nouveau terrain de jeu coaticookois à raison de quatre ou cinq fois par année. Ses abonnés pourront toutefois le faire à titre personnel.
Au Québec, on compte environ 4000 cavernes. «On cherche et on en trouve souvent de nouvelles. C’est un réel plaisir pour nous», conclut François Gélinas.