Les services aux élèves maintenus, malgré un déficit à la Commission scolaire

ÉDUCATION. Malgré un budget déficitaire de 361 018 $ qui entraînera de nombreuses coupures, la Commission scolaire des Hauts-Cantons promet que les services aux élèves seront épargnés.

Le plus récent exercice financier de l’institution a été déposé le 12 août dernier. «Il comprend tout près d’un million de dollars de compressions, précise le directeur général de l’organisme, Martial Gaudreau. C’est en ligne avec les quatre dernières années, qui, ensemble, cumulent plus de 4,5 M $ de coupures. La priorité des commissaires était que les services aux élèves ne soient pas touchés. Nous avons relevé ce défi.»

N’empêche, d’autres secteurs ont dû faire face à des coupures. C’est le cas du programme «Agir autrement», amputé de 20 %, ainsi qu’à certains niveaux administratifs. «Il y aura moins d’argent pour les inscriptions aux concours ou, encore, de temps de libérer pour de la formation pour les enseignants.»

Il est à noter que les pertes de 360 000 $ seront épongées à même les surplus accumulés de la Commission scolaire, qui se chiffrent à quelque trois millions de dollars.

Pour les prochaines années, l’institution sera à la recherche de nouveaux revenus pour pallier à ses pertes. Et pas question de hausser le taux de taxation, présentement à 0,30 $ du 100 $ d’évaluation, même si la loi permet jusqu’à 0,35 $ de ce même 100 $ d’évaluation. Comment s’y prendre alors? «On veut développer notre côté formation professionnelle. On sollicitera nos partenaires et des entreprises qui veulent une certaine mise à niveau, dans certains domaines. Nous avons l’expertise et c’est une belle façon de collaborer avec la communauté.»

Projets à venir

Martial Gaudreau précise également que le projet d’agrandissement du gymnase de l’école secondaire La Frontalière avance à grands pas. Le partenariat entre le Cégep de Sherbrooke et le CRIFA se poursuivra avec la prolongation du programme de production animale.

Quant à l’école primaire de Compton et le projet de bibliothèque, le changement de gouvernement au printemps a forcé les intervenants à revoir leurs plans. «Il y a eu une réunion avec les élus, le milieu et le député [Guy Hardy, Saint-François] et on a senti une belle ouverture. Les architectes ont été mis là-dessus pour nous fournir de nouveaux devis et, de notre côté, il faut travailler sur un budget bien ficelé.»