Les propriétaires de Cuisine L’Angélique et d’Élévaction parlent d’égalité

TÉMOIGNAGE. «En tant qu’être humain, on a tous le potentiel de surmonter les défis qui sont mis sur notre chemin», estime la propriétaire de Cuisine L’Angélique, Caroline Roy.

Cette phrase a été applaudie par les quelque 150 invités au Centre communautaire Élie-Carrier, à l’occasion d’une conférence vendredi, en lien avec la Journée internationale des femmes.

«Les solutions, on les a tous en soi, rappelle Mme Roy à son auditoire. Ça, c’est aussi une forme d’égalité.»

La chef a fait un clin d’œil à la thématique de l’égalité. «La confiance en soi, ça nous permet de se sentir égal à l’autre et non l’inférieur de notre collègue. Elle nous permet d’avancer plus positivement dans la vie.»

L’égalité sans jugement, c’est aussi une forme d’humilité, aux yeux de la conférencière. «Ce n’est pas parce qu’on invente quelque chose qui est unique que ça nous permet de juger les autres. Au contraire, je ressens le besoin de partager mon expertise, mon savoir-faire. Ça me permet de rendre service.»

Le plus grand défi

Se déplacer en fauteuil roulant en raison d’une condition qui a attaqué sa mobilité n’a pas empêché Lyne Parent de fonder sa propre entreprise. Établie à Saint-Malo, Élévaction offre des chaises élévatrices à sa clientèle. «Mon plus grand défi, c’est sans contredit la conciliation travail-famille, avoue la mère de deux jeunes filles. La charge de travail est énorme. C’est capotant, mais tout aussi passionnant.»

Sa condition est bien évidemment un obstacle, mais pas le plus important. «Spontanément, je n’y pense plus lorsqu’on me pose la question. Mais, c’est certain que c’est un irritant. Lorsque les gens m’appellent, j’aimerais bien leur rendre visite, mais c’est pratiquement impossible. Ils nous contactent pour qu’on adapte leur maison aussi. C’est à mon conjoint de faire le pont.»