Les pompiers de la région de Coaticook gagnent en rapidité

INCENDIE. Les pompiers des différents services incendie de la Vallée ont gagné en rapidité au cours de la dernière année. Leur temps de déploiement a diminué de 14 secondes, se chiffrant dorénavant à un peu plus de onze minutes.  

«Pour des services exclusivement à temps partiel, je trouve qu’il s’agit de bonnes données», lance le président du comité des incendies à la MRC de Coaticook, Bernard Marion, à la lecture du bilan annuel 2016 de ces services.

«La baisse de 14 secondes ne paraît peut-être pas énorme, mais, en sécurité incendie, chaque seconde compte. Surtout quand on sait qu’un feu double d’intensité toutes les 30 secondes», précise à son tour le coordonnateur en sécurité incendie à la MRC de Coaticook, Jonathan Garceau.

En termes de coûts, les différents services incendies de la grande région de Coaticook ont coûté aux contribuables 1 053 208 $ l’an dernier, en baisse de 90 273 $ par rapport à 2015. Cette statistique équivaut à 55,63 $ par citoyen dans la toute la MRC, alors que la moyenne provinciale se situe à 120,96 $, selon des chiffres publiés en 2013.

Pour la première fois depuis bon nombre d’années, les pertes matérielles se chiffrent au-dessous du million de dollars en 2016, 982 100 $, pour être plus précis. «On remarque une tendance à la baisse. Et c’est le fruit de nos efforts en prévention et en formation des pompiers», souligne M. Garceau, qui mentionne du même coup que plus de 1,8 million de dollars en matériel a été protégé.

Parlant de prévention, quelque 882 logements et résidences ont été visités en 2016 par un inspecteur. On a retrouvé des anomalies dans un peu moins du quart des endroits visités. On parle ici d’avertisseurs de fumée manquants ou défectueux. 213 inspections du même genre ont aussi été réalisées dans des édifices publics, bâtiments agricoles ainsi que dans des industries et commerces. Déjà, en 2017, quelque 300 visites ont été faites.

De fausses alarmes qui coûtent cher

Les pompiers de la Vallée sont sortis à 223 reprises en 2016, ce qui représente quatre interventions de moins que l’année précédente. De ce nombre, 39 seulement ont été en raison d’incendies.

Notons également que 28 % de ces sorties ont été faites pour de fausses alarmes. «Ça fait grimper inutilement notre facture. On parle de plusieurs milliers de dollars», concède Bernard Marion.  

«On ne veut pas nécessairement décourager l’installation de systèmes d’alarme, répète Jonathan Garceau. Il faut seulement le placer au bon endroit et le faire inspecter pour éviter des défectuosités.»