Les plus grandes Comptonales de l’histoire

COMPTON. Les 11es Comptonales demeureront graver à jamais dans l’histoire de cet événement. Avec ses quelques dizaines de milliers de personnes qui ont déferlé sur Compton, la Virée gourmande a été la plus courue et, définitivement, la plus copieuse.

Au final, ce sont plus de 100 000 coupons  de dégustations qui ont été écoulés samedi et dimanche derniers, un record selon les organisateurs. Cela représente également une croissance de 19 % par rapport à l’an dernier. «On a eu une méga année, reconnaît d’entrée de jeu la directrice générale des Comptonales, Sonia Quirion. J’étais certaine de franchir la barre des 90 000 coupons cette année, mais, celle des 100 000, c’était définitivement un rêve. Jamais je n’aurai cru qu’on se rendrait là.»

Cette cuvée 2016 de la Virée gourmande a d’abord débuté par un samedi «exceptionnel», aux dires de la directrice générale. Lors de cette journée, on a vendu 25 % de plus de coupons de dégustations comparativement à 2015. Résultat: certains producteurs ont dû cuisiner durant la nuit pour être certains de ne pas manquer de bouchées pour le lendemain. «Ç’a pris un peu tout le monde par surprise», admet Sonia Quirion. L’achalandage lors de la journée du dimanche s’est quelque peu estompé pour effectuer un retour à la normale.

Autre fait avancé par l’équipe des Comptonales, les plus petites destinations gourmandes, habituellement moins achalandées, ont reçu des foules plus grandes qu’à l’habitude. «Vraiment, tous les producteurs étaient contents. Les gens du Domaine Ives Hill, de l’Abri végétal et de l’érablière des Sitelles flottaient sur un nuage», signale Mme Quirion.

Les 11es Comptonales se concluront par la présentation du Festin des grâces, ce dimanche (2 octobre). On attend quelque 500 convives pour ce dîner champêtre.

L’événement reviendra en 2017 pour une 12e année, les 23 et 24 septembre. «Toute l’équipe travaille très fort afin de créer un effet "wow" pour cette prochaine édition. On souhaite tout de même conserver notre cachet unique et rapprocher les gens de la ville vers la campagne, le temps d’un week-end», conclut la directrice générale.