Les médias sociaux, l’ami d’un politicien
FACEBOOK. Les médias sociaux s’immiscent de plus en plus dans nos vies. Le conseiller municipal coaticookois, Raynald Drolet, comprend bien ce phénomène et espère que ces moyens de communication amélioreront la participation citoyenne.
«Pour moi, les médias sociaux, ça se résume à la facilité de communiquer avec nos citoyens, sans nécessairement tenir compte d’un horaire», lance celui qui participe activement sur Facebook depuis 2007.
En plus de pouvoir lui transmettre des messages, les gens peuvent connaître les sujets sur lesquels ils travaillent, via son compte de politicien, bien évidemment. «Je n’hésite pas à publier des articles qui m’inspirent, lance-t-il. Avant qu’on n’instaure la limite de 30 km/h sur la rue Child, j’avais mis en ligne des choses à ce sujet. Ça peut ressembler à un indicateur sur mes prises de position.»
Récemment, la mairesse de Magog, Vicki May Hamm, a suggéré d’ouvrir la période de questions, lors des séances du conseil, aux internautes, via les réseaux sociaux. «Je trouve l’idée excellente, commente M. Drolet. Il faut être plus près des gens et c’est une façon de leur offrir une autre tribune. Ce n’est pas tout le monde qui a la possibilité d’assister à nos séances ou qui peut se déplacer.»
En effet, les assemblées du conseil municipal coaticookois ne sont pas les événements les plus courus. Une telle initiative pourrait améliorer la participation citoyenne, aux dires du conseiller municipal.
Quant à son implantation, il relève des collègues de Raynald Drolet de donner leur accord. «C’est réalisable rapidement, laisse-t-il entendre. Cependant, il faudrait que le conseil se penche sur cette question. Il suffit de voir l’intérêt des membres.»
Rappelons que Raynald Drolet est le fondateur de la page «Coaticook, ma ville», sur Facebook. Le populaire site d’échanges compte maintenant plus de 3000 membres. «Autrefois, la politique se faisait sur le perron de l’église. Aujourd’hui, elle se fait beaucoup en ligne. Il faut savoir s’adapter», conclut-il.