Les coupures font baisser l’achalandage du Lieu historique

Les récentes coupures chez Parcs Canada font mal au Lieu historique Louis-S.-St-Laurent de Compton. L’achalandage enregistré les dimanches, journées où étaient présentés des concerts, a chuté de moitié.

La série «St-Laurent s’endimanche», qui a été écartée de la programmation estivale, accueillait habituellement une centaine de mélomanes dans les jardins du site. Or, cette année, on peine à franchir la barre des 50 visiteurs. «On enregistre une baisse marquée dans notre achalandage, souligne la gestionnaire du secteur Richelieu et Cantons-de-l’Est chez Parcs Canada, Isabel Larivière. Ça s’explique principalement par notre changement d’horaire.»

L’impact se fera sentir également sur le nombre total de visiteurs tout au long de la saison. Contrairement à l’an dernier où le site a accueilli ses premiers curieux en mai, le Lieu historique n’a ouvert ses portes qu’à la fin juin en 2013. Les groupes scolaires ont donc dû reporter toute activité prévue à cet endroit.

N’empêche, la gestionnaire de l’endroit croit être en mesure d’accueillir de nouveaux visiteurs grâce à deux autres rendez-vous populaires, le Week-end des saveurs et la virée gourmande. «Nous sommes le seul Lieu historique à demeurer ouvert jusqu’à la fin septembre, en raison des Comptonales. C’était la demande du milieu et nous avons décalé notre calendrier», explique Mme Larivière.

En ce qui concerne la série «St-Laurent s’endimanche», la nouvelle responsable de l’endroit ne croit pas qu’elle sera de retour. «Ça faisait quelque temps qu’on pensait renouveler notre programmation. Nous sommes ouverts à de nouveaux partenariats pour ramener de l’animation dans nos jardins. Il s’agit d’une endroit extraordinaire pour tenir ce genre de rendez-vous.»

À titre de nouveauté, les jeunes de 6 à 12 ans qui visitent le Lieu historique peuvent compléter leur tour avec le cahier Explorateur. «C’est une nouvelle façon pour la clientèle familiale de découvrir notre site. L’outil est réellement apprécié. Par exemple, il y a un jeu d’odeurs avec les produits du marché général et on invite les jeunes à faire leur propre arbre généalogique, pour le comparer à celui de Louis Saint-Laurent.»