Les Comptonales veulent développer leur volet bouffe en 2018

COMPTON. Les dirigeants des Comptonales souhaitent faire une place encore plus grande aux produits de la région ainsi qu’aux différentes façons de les apprêter grâce au travail minutieux de ses chefs. «La formule demeurera sensiblement la même pour notre Virée gourmande, admet d’entrée de jeu la directrice générale de l’événement gourmand, Sonia Quirion. On veut simplement bonifier notre volet bouffe. Et ça, ça fait aussi partie de notre mission.» On souhaite ainsi jumeler davantage de chefs aux producteurs afin de créer des bouchées sublimes, mentionne Mme Quirion. «On travaille beaucoup sur le coaching de nos producteurs et on veut intégrer le travail de nos chefs. Il faut trouver des façons différentes de présenter nos produits.» Cet aspect se fera également sentir au sein du Marché de soir de Compton, lequel reviendra également cette année, les jeudis en fin de journée, du 21 juin au 20 septembre prochain. «On espère avoir plus d’animation cette année», avance Sonia Quirion. Le Festin des grâces, lui, sera présenté une fois de plus à la fromagerie La Station, le 30 septembre. La Virée gourmande a été déplacée à la mi-septembre, les 14, 15 et 16, plus précisément. Retour sur une «bonne année» Malgré la chaleur accablante qui s’est abattue sur l’événement en septembre dernier, l’édition 2017 des Comptonales a tout de même donné de bons résultats, aux dires de la directrice générale. «La chaleur a eu le même effet qu’une journée de pluie, remarque-t-elle. On a pratiquement eu deux fois moins de visiteurs le dimanche que le samedi et ça s’est aussi réflété dans la vente de coupons.» Quelque 92 240 coupons ont trouvé preneurs en 2017, alors que ce chiffre était de 113 000 en 2016. «On revient aux chiffres de 2015, qui étaient très bons.» Les états financiers ont également été dévoilés lors de l’assemblée générale annuelle, tenue en mars dernier. L’événement a terminé son année avec un déficit de quelques milliers de dollars, lequel a été épongé avec le surplus des dernières années. «On avait bonifié le nombre de navettes et d’installations, en raison de notre année record 2016. On voulait offrir une bonne expérience à nos visiteurs, qui ont finalement été moins nombreux qu’anticipé», explique Mme Quirion.