Les candidats dans Compton-Stanstead se prononcent sur les façons d’améliorer le bilan environnemental

ÉLECTIONS. Concrètement, que devrait-on faire pour aider la planète et améliorer notre bilan environnemental? On a posé la question aux candidats dans la circonscription de Compton-Stanstead.

Voici leurs réponses. Les propos présentés ci-dessous sont ceux reçus dans les délais exigés à tous les candidats du comté. Et par souci d’équité, les réponses dépassant la limite exigée par notre équipe ont été coupées.

Marie-Claude Bibeau (Parti libéral): Notre équipe libérale a un plan ambitieux et réaliste pour forcer la transition vers une économie verte : imposition d’un prix sur la pollution partout au pays, investissements massifs dans les infrastructures vertes, la recherche et l’innovation, le transport en commun et électrique et la protection de notre patrimoine naturel.

Jessy Mc Neil (Parti conservateur): Le problème environnemental en est un global, il doit être considéré comme un vase communicant. Le Canada peut avoir un plan merveilleux pour réduire des GES ou pour réduire la pollution émise par les transports ou les industries, si les grands pollueurs mondiaux n’ont pas la volonté, c’est comme une goutte d’eau dans l’océan. Les gouvernements des nations les plus influents doivent faire front commun pour éradiquer le problème. Il est l’heure d’agir, car l’ennemi n’est pas une bactérie ou une maladie, mais bien le comportement humain.

Naomie Mathieu-Chauvette (Nouveau Parti démocratique): Pour ma part, il est important de faire les bons choix et bâtir un avenir à faibles émissions de carbone. Le NPD lutte contre les changements climatiques et veut créer des emplois verts de qualité pour que la collectivité puisse prospérer. Il faut prendre un virage vers les énergies renouvelables, et s’opposer contre les oléoducs.

David Benoit (Bloc québécois): Le Bloc propose la péréquation verte,une réforme fiscale qui remodèle la taxe carbone et l’impôt. Éliminer les pesticides tueurs d’abeilles. Non au projet pipeline Énergie Est. Rabais à l’achat de véhicules électriques et hybrides. Sécurité ferroviaire du transport de matières dangereuses. Projets résidentiels/habitations.

Paul Reed (Parti populaire): Les solutions viendront, comme toujours, du marché. L’environnement est beaucoup trop complexe pour croire que les gouvernements puissent contrôler les changements climatiques. Ils dépenseront des sommes faramineuses sans produire les résultats voulus. Au lieu d’envoyer des milliards de dollars aux pays en développement pour réduire leurs émissions, le PPC priorisera l’air, l’eau et les sols au Canada.