Le «trio économique libéral» vante le savoir-faire coaticookois

Il se passe de bien belles choses dans les industries de la Vallée. Voilà le constat effectué par le «trio économique libéral», qui n’a pas hésité à vanter le savoir-faire coaticookois.

Accompagnés du candidat du Parti libéral du Québec dans Saint-François, Guy Hardy, Jacques Daoust (Verdun), Martin Coiteux (Nelligan) et Carlos Leitao (Robert-Baldwin) ont visité quatre entreprises de la région le 31 mars dernier, soit Cabico, Tissus Geo Sherard, Niedner et la Laiterie de Coaticook.

«J’ai bien aimé ce que j’ai vu, lance d’entrée de jeu l’ex-président d’Investissement Québec, Jacques Daoust. Plusieurs d’entre elles ont des projets d’agrandissements. Elles utilisent également des équipements à la fine pointe de la technologie. Pour moi, ce sont des gagnants.»

Les candidats du «trio économique» ont aussi prêté l’oreille aux différents problèmes que vivent ces industriels, principalement en matière de recrutement d’une main-d’œuvre spécialisée. «C’est certain qu’il faut s’attaquer à ça. Ça fait partie de notre priorité, l’économie. C’est la grande différence entre nous et les gens au Parti québécois. Eux, ce qu’ils veulent, c’est la construction d’un pays. À mon sens, c’est très mauvais pour la croissance économique», estime Carlos Leitao, qui est également économiste en chef de la Banque Laurentienne.

«On a visité des entrepreneurs superbes, lance Martin Coitteux. Ils exportent jusqu’à 60 % de leur production. Nous avons des mesures ciblées pour les PME, comme les crédits à l’exportation, la relance du Plan Nord et le déploiement de la stratégie maritime. Celles-ci aideront à beaucoup d’entreprises.»

Selon M. Daoust, l’économie du Québec est en mode pause. «Le lien de confiance avec les investisseurs n’y est plus. Pensez-vous qu’une entreprise va investir massivement au Québec quand elle sait qu’on s’en va directement dans un mur d’incertitude qui s’appelle le référendum sur la souveraineté? Je trouve ça dommage, car ce lien, il est très difficile à établir. Mais, c’est très facile de le rompre et encore plus difficile à rétablir. Le lendemain de notre élection, nous y travaillerons.»

Bien évidemment, qui dit visite à Coaticook, dit arrêt obligatoire à la laiterie du même nom. Les candidats libéraux se sont prêtés à un petit jeu. À la question: «Qui gagnerait une élection entre les différentes saveurs de crème glacée?», un choix a obtenu une forte majorité. On déclare donc celle à la tire d’érable grande gagnante de ce scrutin alimentaire!