Le Parc de la gorge de Coaticook accueille son nouveau président

VISION. Le grand terrain de jeux qu’est le Parc de la gorge de Coaticook a un nouveau président. François Lajeunesse a bien hâte de poursuivre le travail colossal entamé et développer encore davantage l’attractivité de ce pôle touristique de la région. Entré en fonction à la fin du mois d’octobre, le nouveau président de la Société de développement de la Gorge de Coaticook est loin d’être étranger à l’organisme. «Je siège au conseil d’administration depuis mars 2015, indique le principal intéressé. Au début de l’année, Simon [Madore, l’ex-président du regroupement] planifiait déjà son départ et m’avait demandé de prendre la vice-présidence. Bref, en bon père de famille, il se cherchait un successeur. J’ai fait le tour de mes collègues et j’ai finalement accepté, voyant le tout comme un beau vote de confiance.» «Je vois ça également comme le prolongement du coup de foudre que j’ai eu pour l’organisme, image M. Lajeunesse. Lorsque je suis arrivé, j’ai vite apprécié l’ambiance et les défis qui se pointaient à l’horizon. Je suis un gars de défis et je suis optimiste. C’est exactement ce qui se dégage ici, au Parc de la gorge. J’ai toujours le goût de m’investir et de poursuivre le développement de l’organisme.» La directrice générale du Parc de la gorge de Coaticook, Caroline Sage, voit d’un bon œil l’arrivée de François Lajeunesse à la barre de la Société. «Il assurera une belle continuité, confie celle avec qui il a travaillé au cours des trois dernières années. On commence une nouvelle ère. Il y a de nouveaux défis, dont celui de s’assurer de la pérennité de nos deux parcs [incluant le Parc Découverte nature de Baldwin].» Un fort sentiment d’appartenance François Lajeunesse, qui est également entrepreneur général, a grandi à Coaticook et y demeure encore aujourd’hui. «Au fil du temps, j’ai développé un fort sentiment d’appartenance pour l’endroit, dit-il. C’est facile de passer à côté du parc et de ne plus le voir, surtout quand ça fait des années que tu le côtoies. Si je m’implique, c’est pour m’assurer que mes enfants et mes petits-enfants pourront y jouer tout comme j’ai eu du plaisir à le découvrir dans mon enfance.» Difficile cependant pour lui d’identifier un endroit favori. «Le Parc, c’est plus un tout qu’un endroit en particulier, indique-t-il. J’adore la forêt des grands arbres, où on a développé la nouvelle section de Foresta Lumina. C’est là où tu te lèves la tête et que tu te dis que ces arbres étaient là dans le temps de tes grands-parents. Ça amène un signe de continuité dans le parc. J’aime aussi le camping et faire un petit peu de vélo de montagne.» Une vision d’avenir Le nouveau président de la Société de développement de la Gorge de Coaticook partage la vision de développement de l’organisme. «Le plan stratégique que nous avons adopté cette année contient un peu de mes idées. Sans nécessairement entrer dans les détails, je pense qu’on peut dire qu’on a un beau pôle d’attractivité et que bien des gens nous envient. C’est important de se servir de ça comme moteur de développement, tant touristique qu’économique. Et tant mieux si ça peut nous aider à attirer de nouvelles familles à venir s’installer à Coaticook.» À ses dires, il manque quelques pièces au puzzle afin d’avoir une plus grande attractivité. «Il nous manque de l’hébergement, c’est clair, lance-t-il, tout en précisant que le Parc fait sa part avec le camping et le prêt-à-camper. Attirer les gens ici, c’est une chose. Les garder pour plus qu’une journée, c’en est une autre.» M.Lachance aimerait bien aussi diversifier l’offre de services du Parc de la gorge tout au long de l’année. «Notre plus gros attrait ne fonctionne que l’été. Pourrait-on développer quelque chose l’hiver?», se questionne-t-il. Quant au Parc Découverte nature de Baldwin, qui se retrouve également sous l’égide de la Société, il y voit un potentiel incroyable. «S’il était mieux positionné géographiquement, ç’aurait fait longtemps qu’il aurait pris de l’ampleur, mentionne-t-il. Là, le ministère est venu consolider la mission de pisciculture à long terme, alors on peut développer en ce sens. Est-ce qu’on pourrait devenir le Walt Disney de la nature? J’ose espérer.»