Le nouveau maire de Martinville prêt à s’attaquer au développement de sa communauté

MARTINVILLE. Ce n’est pas parce qu’il est à la tête d’une petite municipalité que les dossiers manqueront, souligne le nouveau maire de Martinville, Michel-Henri Goyette. L’élu compte utiliser son expérience passée à titre de directeur général de ce même village pour justement accélérer le développement de sa communauté.

«Tu ferais un bon maire.» Ce message, Michel-Henri Goyette l’a entendu à de multiples reprises lorsque le maire sortant, Réjean Masson, a annoncé ses intentions de ne pas briguer un nouveau mandat. Conseiller municipal pendant 14 ans à Martinville, puis directeur général, l’élu s’est finalement laissé séduire. «Les postes que j’ai occupés au fil du temps à la Municipalité, je les ai faits avec tout mon cœur et mes tripes, raconte le principal intéressé. Pour bien faire avancer les choses, ça prend de la complicité entre l’administratif et le politique. Et je pense être en mesure d’amener ça autour de la table. Ça va bouger à Martinville au cours des quatre prochaines années.»

Au menu des différents projets sur la table, notons la réfection du barrage. M. Goyette avoue que le dossier avance «très lentement, à pas de tortue, même». Déjà, 150 000 $ ont été investis pour des analyses biologiques et pour du travail d’ingénieur. «Ce qu’on s’apprête à faire, c’est de remplacer le barrage en place par un système de seuil rocheux. Au lieu de n’avoir qu’une seule chute, il y en aura quatre. À la longue, ça se revégétaliserait et ça deviendrait plus naturel. Ça demanderait aussi moins d’entretien et ça serait moins cher.»

Il y a quelques années, la Municipalité a fait l’acquisition de l’église du village. L’objectif: en faire un centre communautaire digne de ce nom pour les différents organismes dédiés aux loisirs ainsi qu’à la culture.

Le maire Goyette a aussi souligné la vente des derniers terrains sur la rue Antoine. «C’est une excellente nouvelle, confie-t-il. Le problème, maintenant, c’est que nous n’avons plus de zone blanche à l’intérieur du périmètre urbain pour de nouveaux développements domiciliaires. Il va falloir trouver une solution à cette problématique.»