Le défibrillateur: un outil d’une grande importance

Jeudi matin (4 avril), un octogénaire s’effondre dans les allées du marché IGA de Coaticook. Rapidement, deux employés tentent des manœuvres de réanimation à l’aide d’un défibrillateur, acquis une semaine auparavant. Voilà un outil qui a déjà fait ses preuves, aux dires du propriétaire du commerce, Dominic Arsenault.

«Je pense qu’on s’en serait voulu si on ne l’avait pas eu, raconte M. Arsenault. Des défibrillateurs, il devrait y en avoir dans tous les lieux publics ainsi que dans les commerces très achalandés.»

Il y a quelques mois, la Ville de Coaticook avait entrepris des démarches auprès des endroits très fréquentés de son territoire pour voir si ces appareils pourraient être installés. «En faisant l’acquisition d’un tel outil, je pense qu’on a agi de façon responsable. J’invite tous les autres commerces à faire de même et aux gens de s’inscrire aux différents ateliers que la Ville mettra en place pour savoir comment bien utiliser ces appareils.»

Dans la MRC de Coaticook, on retrouve des défibrillateurs à différents endroits, par exemple à la pharmacie Brunet de Coaticook, chez PPD Moules à Waterville, ainsi qu’aux résidences Le Parvis et au Manoir de chez nous de Compton, à l’aréna de Coaticook ainsi qu’à la Caisse Desjardins. Il s’agit des appareils enregistrés aux agences de santé et de services sociaux locales. Il se pourrait qu’il y en ait davantage dans la région.

Un malheureux incident

L’homme de 86 ans qui s’est effondré au supermarché a reçu des manœuvres de réanimation de deux employés, Pauline Comtois et Alain St-Onge. «Ce sont eux qui ont été formés pour utiliser le défibrillateur. Dans leur démarche, ils ont été accompagnés d’une infirmière venue faire ses courses.»

Les manœuvres ont permis de garder la personne en vie. Avant l’arrivée des ambulanciers, il a remercié les employés. Malheureusement, il est décédé quelques heures plus tard au CHUS. La personne avait des antécédents cardiaques.