Le CRIFA de Coaticook veut développer de nouveaux partenariats avec l’Afrique

COATICOOK. Le Centre de formation professionnelle CRIFA veut élargir ses frontières en développant notamment de nouveaux partenariats avec des pays du continent africain.

Le directeur général de la maison d’enseignement, Claude Giguère, est convaincu que cette ouverture sera bénéfique pour les deux parties impliquées. «Oui, on est en avance côté technologie, dit-il. Mais, on a certainement des leçons à tirer au niveau de l’agriculture. On a tout à gagner en faisant un certain retour aux sources.»

«C’est aussi pour cette raison que j’entends bien votre invitation d’être encore plus présent en Afrique», a-t-il informé l’ambassadeur du Togo au Canada, Ekpao Nolaki, lors d’une récente visite de ce dernier en sol coaticookois.

Le CRIFA participe depuis 2015 au projet FASAM, qui est en fait la Formation en agriculture pour la sécurité alimentaire au Mali. Ce programme vise à améliorer l’offre de formation et d’emplois pour les jeunes africains. Il est offert en collaboration avec l’Université Laval et le Collège Boréal.

À ce chapitre, la conseillère pédagogique au CRIFA, Martine Tremblay, participera bientôt à sa deuxième mission au Mali. «Je me sens très privilégiée de contribuer à ce grand projet, indique-t-elle. Je m’en vais donner de la formation aux enseignants.»

Le directeur du CRIFA entend poursuivre l’implication de son établissement en Afrique. «J’ai un rêve, mentionne M. Giguère. J’aimerais bien que nos étudiants aillent faire des stages au Togo et qu’on reçoive, en retour, des élèves de votre région. On est très ouvert et on aimerait bien apprendre de nouvelles techniques.»