Le Collège Rivier meublera ses classes grâce à… Radio-Canada
ÉDUCATION. Le Collège Rivier transformera quelques-unes de ses classes grâce à Radio-Canada. En effet, cette école secondaire privée de Coaticook fait partie des organismes qui ont pu piger des items des entrepôts de la société d’État. La directrice générale de l’endroit, Mélanie Provençal, a répondu à l’appel d’offre de Radio-Canada, ne sachant pas à quoi s’attendre. «Ils voulaient simplement faire le ménage et se débarrasser de ce qui avait servi à d’anciens enregistrements, en marge de leur déménagement, précise-t-elle. L’éventail était intéressant et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de soumettre notre candidature.» Celle-ci a été acceptée par la société d’État et des membres du Collège Rivier ont pris la direction de Montréal avec en tête une vision bien précise. «On voulait des choses qui allaient servir pour nos élèves. On avait aussi la vision d’une classe flexible pour qu’ils n’aient pas toujours à être assis sur une chaise en bois», fait savoir la directrice générale. Après la visite de trois entrepôts, le Collège Rivier a repris la direction de Coaticook avec, dans son camion, des fauteuils, des chaises d’ordinateur, des coussins, des tables, des lampes et des accessoires de sports, dont un «punching bag». «On a même trouvé la même vaisselle qu’on utilisait à la cafétéria», se réjouit Mme Provençal. «Si on avait tout acheté ça neuf, ç’aurait pu coûter des milliers de dollars, rajoute la directrice. Ce qu’on veut faire avec ces objets, c’est leur donner une deuxième vie et c’est exactement ce que voulait Radio-Canada également, que le tout ne se ramasse pas dans le fond d’un placard. On utilisera tout ça dès la prochaine rentrée.» Une stabilité au Collège Lors de la prochaine rentrée, en août prochain, une centaine d’élèves franchiront les portes de cette institution privée. «On se maintient», confirme la directrice générale, Mélanie Provençal. On souhaite également accueillir des adolescents de l’étranger. Déjà, des ententes ont été conclues avec le Mexique. «On travaille également avec des représentants de la Turquie et des îles Saint-Pierre-et-Miquelon. Ultimement, on aimerait aussi accueillir des élèves de la Russie», confie Mme Provençal.