Le CIARC demande le même financement que les autres fermes-écoles de la province

AGRICULTURE. La ferme du Centre d’initiatives en agriculture de la région de Coaticook (CIARC) demande au gouvernement du Québec un financement récurrent de 100 000 $, pourtant accordé aux autres fermes-écoles du Québec. Comparativement aux établissements de La Pocatière et du Collège McGill, la l’organisme de Coaticook n’a pas encore droit à sa part du gâteau. «Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une ferme-école, ce n’est pas comme une ferme ordinaire où tu as des employés ou encore des propriétaires qui l’exploitent, explique le conseiller municipal coaticookois et responsable des dossiers agricoles à la Municipalité, Denis Hébert. Tout le temps doit être payé, même chose lorsque les étudiants viennent avec leur professeur pour leurs cours, lorsqu’il y a un peu de pédagogie.» «Tout ça représente de bons montants d’argent, convient M. Hébert. Côté finances, on s’en tire quand même bien. Ce qu’on demande, c’est l’équité et la parité avec les autres établissements du genre.» L’aide supplémentaire permettrait au CIARC de mieux boucler son budget. «Parfois, on arrive un peu juste en matière de main-d’œuvre, admet le conseiller municipal. Cette aide financière nous permettrait d’avoir la main-d’œuvre qu’il nous faut, avoir le temps pour les étudiants et avoir un peu de « lousse » pour mieux planifier nos activités.» Les administrateurs du CIARC sont-ils confiants d’obtenir gain de cause auprès de Québec? Après avoir rencontré le ministre Laurent Lessard en février dernier, le tableau se dessine en leur faveur. «On a également rencontré des intervenants du gouvernement fédéral. Il y a certains programmes au niveau des infrastructures dont on peut se prévaloir», fait savoir Denis Hébert. À titre informatif, le Centre d’initiatives en agriculture de la région de Coaticook emploie cinq travailleurs à la ferme ainsi qu’une secrétaire et un directeur général.