Le CIARC de Coaticook reçoit une aide de 100 000 $ de Québec
AGRICULTURE. Le Centre d’initiatives en agriculture de la région de Coaticook (CIARC) peut souffler un peu mieux après avoir reçu une subvention de 100 000 $ du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur pour l’année financière 2019-2020.
«Ça fait du bien de recevoir une reconnaissance pour notre travail. On en avait vraiment besoin», reconnaît d’entrée de jeu le président de l’organisme bénéficiaire de cette aide, Réal Trépanier.
«Les revenus de production laitière de notre ferme ne suffisent pas à couvrir nos dépenses. Et on en fait pourtant une gestion serrée. Nous étions sur le point de prendre des décisions difficiles. Sans un apport financier du gouvernement, il fallait songer à fermer nos portes, carrément», a poursuivi le directeur général du CIARC, Félix Turbide.
L’aide financière, annoncée par la députée de Saint-François, Geneviève Hébert, au nom du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, vendredi matin (25 octobre), tombe donc à point. «Ça constitue un message fort de notre gouvernement envers la ferme-école. La situation financière difficile du CIARC nécessitait une réponse rapide. Nous avons donc répondu à l’appel», note l’élue qui a rappelé un don de 15 000 $ qu’elle avait fait en mars dernier à même son budget discrétionnaire.
Le travail n’est cependant pas terminé, car l’organisme souhaite obtenir une aide financière récurrente pour chaque année. «On veut ce que les autres fermes-écoles du Québec ont. Nous sommes un centre d’initiatives. Nous devons avoir les moyens de remplir notre mission», soutient le président de l’organisme.
«Avec le montant reçu, le CIARC pourra se remettre sur les rails et souffler un peu. Ça va couvrir les dettes à court terme. Maintenant, il faut travailler sur le plan à long terme. Nous sommes convaincus que la survie de l’organisme passe, entre autres, par la construction d’une étable moderne pour la production laitière. Ce projet est emballant et répond à de nombreux besoins du CRIFA, du Cégep et de toute la communauté agricole de la région», conclut M. Turbide.