Le Centre d’action bénévole en bonne santé, selon ses dirigeants

COMMUNAUTAIRE. Grâce à son éventail de services, le Centre d’action bénévole de la MRC de Coaticook est venu en aide à plus de 3000 personnes au cours des douze derniers mois.

Voilà des statistiques intéressantes aux yeux des dirigeants de l’organisme de la rue Cutting, qui soulignent que ce chiffre représente environ le tiers de la population de Coaticook. Malgré une hausse remarquée dans chacun des secteurs d’activités, le Centre d’action bénévole s’en tire bien. «Ç’a été une très grosse année, admet la directrice générale Marjorie Tyroler. Je suis vraiment contente du travail de mon équipe dévouée et dynamique. On a aussi réussi à mettre sur pied différents projets et on en a beaucoup d’autres encore sur la table.»

Parmi les bons coups de la dernière année, notons l’ajout d’une nouvelle ressource, le travailleur de rue pour les aînés. Ce dernier sillonne la Vallée et tient des rendez-vous ponctuels afin de briser la solitude des personnes plus âgées. Le partenariat avec Moisson Estrie est venu bonifier les menus des cuisines collectives. Les activités de Noël, dont la collecte de denrées et la Grande guignolée, ont permis à l’organisme de faire quelques réserves. Et c’est sans compter la nouvelle image dont s’est doté le Centre d’action bénévole. «À l’avenir, on veut être plus visible, reconnaît Mme Tyroler. On a toujours fait un travail extraordinaire, mais on voudrait maintenant que le monde le sache.

Un plus grand rayonnement

Réélue à titre de présidente de l’organisme lors de l’assemblée générale annuelle du 9 juin, Michèle Hamelin souhaite voir le Centre d’action bénévole rayonner à l’extérieur de Coaticook. «Récemment, on a reçu la visite des proches aidants des villages avoisinants, mentionne-t-elle. Je leur ai dit que mon objectif était d’aller offrir des services à l’extérieur des limites de la ville. Le CAB, ce n’est pas juste Coaticook, c’est toute la MRC.»

La directrice générale Marjorie Tyroler a elle aussi un but pour la prochaine année, celui de promouvoir davantage le bénévolat. «On veut aller chercher plus de bénévoles et, surtout, rajeunir notre moyenne d’âge.»

«Il y a des gens aussi qui croient que nos services sont offerts seulement pour les démunis, poursuit-elle. C’est faux. Cette perception doit changer. Le CAB, c’est un outil que notre communauté s’est donné et il est important d’inclure tout le monde, que ce soit au niveau des cuisines collectives ou de la Maison de la famille, par exemple.»

Léger déficit… imposé

Le Centre d’action bénévole a terminé son année avec un déficit de 18 467 $. Rien d’alarmant selon les dirigeants, car «on se l’est imposé». «Lors des deux dernières années, nous avons engendré des profits, explique Mme Hamelin. Il ne fallait pas en faire un autre, car on se serait fait taper sur les doigts. Après tout, nous sommes un organisme à but non lucratif et nous aurions pu perdre nos subventions.»

Afin d’éponger quelques surplus, l’organisme a lancé de nouveaux projets au cours de la dernière année, comme celui du travailleur de rue pour les aînés.