L’avenir des églises de Coaticook est-il en jeu?
SPIRITUALITÉ. Plus de curé en permanence à la paroisse des Saints-Apôtres. Diminution du nombre de célébrations. Ces constats mettent-ils en péril l’avenir des communautés religieuses de la région?
«La situation ne m’inquiète pas, indique d’entrée de jeu l’agente de pastorale, Sonia Turgeon. Il y a des gens prêts à s’impliquer bénévolement pour s’occuper de la vie dans notre paroisse. Il en faudrait peut-être plus, j’en conviens, mais pour le moment, on est capable de se débrouiller.»
«Il ne faut pas s’en cacher, une fermeture d’église, on est tous sujet à ça, même les plus actives, lance pour sa part le président du conseil de gestion de l’église Saint-Edmond, Daniel Tremblay. Pour l’instant, il n’y pas de raisons de s’inquiéter. Il faut arrêter les ouï-dire qu’on entend en ville.»
«J’ai un rêve»
Sonia Turgeon a un rêve. «J’aimerais que les gens de la région mettent leurs talents au profit de la communauté. On a des chanteurs incroyables qui pourraient nous faire vibrer avec leurs voix. Même chose pour les musiciens. Lorsqu’on ajoute des instruments, ça fait toute la différence.»
«Quand tu t’impliques, ton bonheur va en grandissant. Ce geste-là est fortement apprécié. Et ça l’est dans toutes les sphères de la société», rajoute Mme Turgeon.
Quant à rêver, la possibilité d’accueillir de nouveau un curé dans la paroisse est toujours souhaitée. «On y pense. Il y a des diacres en formation. Il y a même un prêtre originaire de la région, Louis-Philippe Provost, qui a célébré sa première messe à l’église Saint-Jean au cours des derniers jours. Ça pourrait être lui. Il est toujours permis de rêver», conclut Sonia Turgeon.