La Sûreté du Québec coûte plus cher aux municipalités de la région de Coaticook

SÉCURITÉ. Les Municipalités de la MRC de Coaticook devront payer un peu plus cher pour s’assurer des services de la Sûreté du Québec cette année. La situation est la même un peu partout en province, alors que la facture a grimpé de 17,5 % au Québec. Le gouvernement a injecté 22,8 millions de dollars afin d’abaisser les coûts que devraient débourser les villes pour ces services. En moyenne, la hausse provinciale se maintient à 3 %, après l’aide injectée de Québec. Toutefois, à Coaticook, les services de la Sûreté du Québec coûteront un peu plus de 1,2 M$. Cette hausse de 122 000 $ par rapport à l’an dernier frôle les 10 %. Du côté de Waterville, la facture est passée de 157 032 $ l’an dernier à 174 039 $ en 2018. «Québec vient éponger la moitié de la hausse avec son aide, reconnaît la mairesse Nathalie Dupuis. Cependant, en mars prochain, il y aura un réajustement avec les nouvelles données de la population. Comme nous avons connu une augmentation du nombre de foyers, on s’attend à payer davantage. Bien au fait de ce dossier, le responsable des dossiers de sécurité publique à la MRC de Coaticook, Bernard Marion, précise qu’il y avait des signes avant-coureurs. «Tout le monde s’en attendait qu’il y allait avoir une augmentation de la facture, surtout en raison de l’arriérage de trois ans dans les négociations avec la SQ et ses employés. On avait prévu une certaine marge», indique celui qui est également le maire de Sainte-Edwidge-de-Clifton. Il n’y a donc pas de doléances, du moins, pour le moment, car la Sûreté du Québec procède à une réorganisation de ses postes un peu partout en Estrie. Dernièrement, le directeur général de la Sûreté du Québec de la MRC de Coaticook, Frédérick Pelletier, a pris la direction du poste de Richmond. Il travaillera sur des dossiers touchant les quatre MRC de l’Estrie, dont Coaticook. La réorganisation touche également certains employés et des façons de faire, aux dires de M. Marion. «Ils veulent enlever des employés du bureau pour les remettre sur la route. Normalement, on devrait avoir plus de présence.» «Tant qu’il n’y aura pas de diminution de services, je crois que ça peut aller, admet Bernard Marion. Ça reste quand même un vœu pieux et on va voir, dans la réalité, ce que ça va donner.»