La Régie inaugure son usine de transformation des boues usées de 3 M$

COATICOOK. La Régie intermunicipale de gestion des déchets de la région de Coaticook (RIGDSC) a récemment inauguré sa nouvelle usine de traitement des boues usées, des installations construites au coût de trois millions de dollars. Le directeur général de l’organisme environnemental, Francis Lussier, applaudit cette nouveauté qui vient bonifier l’offre de services de la Régie. «On parle ici d’installations avec des technologies de pointe», ajoute-t-il avec un brin de fierté. Même si tout est fait avec des procédés ultramodernes, le processus demeure relativement simple. «En gros, l’usine traitera les boues usées des membres de la Régie, explique M. Lussier. À son arrivée, le camion-citerne se branche à nos installations et ses matières sont envoyées dans une unité appelée le dégrilleur, où tout est préfiltré. La matière est ensuite transférée dans un bassin souterrain, pour être ensuite aspirée par une pompe et envoyée dans une presse pour déshydratation. La matière qui est recueillie de ce procédé est envoyée au compostage, où elle pourra être vendue à nos membres.» Annuellement, l’usine est conçue pour produire 10 000 mètres cubes de matières putrescibles annuellement. «Ça peut être appelé à augmenter si la demande est là, note le directeur général du lieu. Il suffira d’augmenter nos ressources et d’ajouter des unités supplémentaires.» Nouvelle infrastructure et autres projets L’usine de traitement des boues usées de la Régie n’est pas la seule nouvelle installation du site. En fait, les camions qui viennent déverser leur contenu chez l’organisme doivent dorénavant passer sur une nouvelle balance, dont la superficie est deux fois plus grande que la précédente. «Le transport des déchets et des boues se fait dorénavant avec des véhicules qui sont de plus en plus gros et longs, indique Francis Lussier. Comme les normes demandent que tout soit calculé en une seule pesée, il a fallu s’ajuster.» Des bornes détectrices de matières radioactives ont aussi été installées à l’entrée de cette nouvelle balance. «Encore une fois, il fallait répondre à de nouvelles normes. Elles sonnent cependant très rarement, voire jamais», confie M. Lussier. La RIGDSC planche également sur d’autres projets, dont celui de l’agrandissement de ses bureaux administratifs. Même chose pour la construction de nouveaux garages pour entreposer ses véhicules. Ceux-ci devront recevoir l’aval des membres du conseil d’administration de l’organisme. Si le feu vert est donné, ces projets pourraient être lancés dès cet automne.