La MRC de Coaticook souhaite protéger davantage ses milieux humides et hydriques
ENVIRONNEMENT. Depuis 1945, la rivière Coaticook a perdu tout près de 80 % de ses milieux humides et hydriques. Question de freiner cette descente, la MRC de Coaticook élaborera un plan régional, en plus de consulter la population à ce sujet.
Cette action découle de l’adoption par l’Assemblée nationale du Québec de la loi sur la conservation des milieux humides et hydriques, il y a quelques années. Les MRC s’étaient alors vu confier la réalisation d’un plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH).
La MRC de Coaticook rappelle l’importance de ces milieux, comme les marais, les marécages, les tourbières, la rive, le littoral et la plaine inondable d’un cours d’eau. Ils offrent de nombreux services écologiques et permettent de réduire les coûts pour la société. «Ils aident aussi pour la filtration, la rétention de l’eau et aussi pour la recharge de la nappe phréatique. Ils sont aussi capables d’atténuer les inondations, d’où l’importance de bien les protéger», souligne la coordonnatrice de l’aménagement du territoire de la MRC de Coaticook, Marie-Claude Bernard.
Sur le territoire, on compte bon nombre de ces milieux, par exemple les rivières Coaticook, aux Saumons, Moe, Niger et Tomifobia, de même que les lacs Lyster, Wallace et Lindsay. Le sondage permettra d’en identifier plusieurs autres grâce à l’aide des citoyens, des municipalités et de certains organismes.
«Il y a encore beaucoup de travail à faire en matière de protection de ces milieux, croit l’élu responsable des dossiers Cours d’eau à la MRC de Coaticook et maire de Barnston-Ouest, Johnny Piszar. Notre territoire connaît plusieurs enjeux en lien avec l’eau tant au niveau des inondations, de la qualité de l’eau ou du manque d’eau potable.»
- Piszar invite d’ailleurs la population à se mobiliser pour répondre au sondage en ligne via le site de la MRC de Coaticook ou encore en écrivant à l’adresse suivante: amenagement@mrcdecoaticook.qc.ca.
Les gens ont jusqu’à la fin du mois de février pour répondre au questionnaire.