La marche, une façon de vivre le moment présent et de garder la forme, estime André Guay

COATICOOK. Malgré quelques problèmes de santé qui l’ont accablé au cours des dernières années, André Guay refuse de se laisser abattre. Il trouve même de nouvelles façons de se surpasser. Récemment, il a marché plus de 250 kilomètres, de Coaticook à Lac-Delage, un défi qu’il a relevé avec brio. 

« C’est vraiment une belle fierté pour moi, lance celui qui s’est attaqué à ce périple du 27 août au 2 septembre dernier. Pour moi qui marche tous les jours, je ne pense pas tant qu’il s’agisse d’un exploit, mais mes amis avancent le contraire en lien avec ce que j’ai vécu. »

En 2011, cet homme a en effet subi une opération à cœur ouvert où on lui a remplacé une valve aortique. Quatre années plus tard, il a été foudroyé d’un anévrisme au cerveau. « J’ai aussi été 63 jours à l’hôpital en 2021 à la suite d’une bactérie qui s’était logée non loin d’où on m’avait opéré au cœur. Disons que je ne l’ai pas eu facile », confie-t-il.

Parlant de difficultés, le parcours de 250 kilomètres a été parsemé de quelques embûches. « J’ai fait beaucoup d’ampoules. Il y a aussi une journée où il a mouillé du matin au soir. Mais, je pense que ce qui a été le plus difficile, ç’a été d’avoir vu mes amis l’avant-dernière journée. On aurait dit que c’était terminé, alors qu’il me restait encore plus d’une vingtaine de kilomètres à faire le lendemain. J’ai persévéré et l’un de mes bons chums, Yvan Carbonneau, a fait la dernière étape avec moi. »

PROCHAINS DÉFIS

Après avoir parcouru cette grande distance, André Guay ne veut pas s’arrêter là. « J’ai plein de défis qui me trottent dans la tête, dont celui de traverser le Canada d’est en ouest ou encore le Québec du nord au sud. C’est certain que ça prend la forme, mais ça, je ne suis pas inquiet. C’est plus du côté technique où il y aura plus de choses à faire. L’été dernier, il y avait des gens qui venaient me chercher à la fin de la journée. On préparait le déjeuner et le souper. Je n’avais qu’à marcher. »

Pour ce plus important défi, M. Guay souhaite s’allier à certains organismes pour amasser des fonds.

« Marcher, pour moi, c’est une façon de garder la forme. C’est aussi vivre le moment présent. Bouger, c’est le mot d’ordre pour garder la santé », conclut-il.