La main-d’œuvre journalière de plus en plus rare
EMPLOI. La main-d’œuvre journalière se fait de plus en plus rare dans la province. La Vallée n’échappe malheureusement pas à ce phénomène.
Ces postes demeurent longtemps affichés et les entreprises de la région ont beaucoup de difficulté à les combler. Selon la responsable du développement économique à la MRC de Coaticook, Nathalie Labrie, la problématique relève d’une question générationnelle. «Ce genre de travail est souvent le moins bien rémunéré dans la compagnie. Les jeunes travailleurs veulent maintenant s’accomplir, se sentir valorisés, ce qui n’est peut-être pas possible avec ces postes.»
Quelle est donc la solution à ce problème? «L’automatisation, répond Mme Labrie. Il faudra des travailleurs pour opérer ces machines. Ce sera des emplois plus stimulants, mieux payés. Les gens diront que ça viendra enlever des emplois, mais on a de la difficulté à combler ce genre d’emplois.»
Les gens de la MRC de Coaticook suivent bien attentivement une autre situation. On observe un grand nombre de travailleurs spécialisés repartir à leur domicile, situé à l’extérieur de la région, une fois leur quart terminé. Au cours de la prochaine année, l’organisme planchera sur un plan d’attractivité pour que les travailleurs s’installent dans la Vallée. «On a pourtant tout sur notre territoire pour attirer de jeunes familles. On a des écoles, des plateaux sportifs, un hôpital et une bonne offre commerciale», souligne Nathalie Labrie.
Un programme du genre «Place aux jeunes», concocté par le Carrefour jeunesse emploi de la MRC de Coaticook, où on fait visiter la région, pourrait être une solution pour faire connaître les atouts de la Vallée.