ÉCONOMIE. Pour la première fois de son histoire, la Laiterie de Coaticook fera appel à des travailleurs étrangers afin de compléter son équipe. Ceux-ci ont été recrutés du côté des Philippines.
«L’an dernier, la déprime nous a pris, en plein milieu de la COVID, raconte le propriétaire de l’entreprise, Jean Provencher. Avec le nombre de CV qui rentraient au compte-gouttes et l’ouvrage qu’on avait, il fallait trouver une nouvelle solution.»
La Laiterie s’est donc tournée vers une firme spécialisée en main-d’œuvre étrangère. Celle-ci les a ensuite mis en contact avec plusieurs travailleurs potentiels. «C’est un processus de longue haleine, mentionne M. Provencher. Ça fait déjà huit mois que nous sommes là-dedans. Ce qui est intéressant, c’est qu’il s’agit aussi d’un projet d’intégration. Le but de ces travailleurs, c’est d’amener leur famille pour qu’ils aient tous ensemble une meilleure qualité de vie.»
Encore plus intéressant: le fait que ces futurs employés aient un savoir de l’industrie. «Les cinq personnes qu’on accueillera bientôt travaillent toutes dans le domaine laitier. Elles ont un CV de qualité. Nous les avons rencontrées virtuellement tout au long du processus.»
Le contexte pandémique vient toutefois compliquer les choses. «Au début, on pensait les accueillir en mars ou en avril, mais on se rend vite compte que cet échéancier ne sera pas respecté. Ça pourrait aller à l’été.»
