La Laiterie de Coaticook développe une gamme de produits dérivés

MARKETING. Après le fulgurant succès des boxers aux couleurs de l’un de ses items les plus populaires, la Laiterie de Coaticook poursuit sa percée dans le monde vestimentaire avec, cette fois, la création de tuques. Les sommes amassées par la vente de ces produits dérivés serviront à venir en aide à différents organismes de la région.

Il y a déjà quatre ans, l’entreprise de la rue Child s’associait avec les sous-vêtements Undz pour créer un boxer à l’image de son célèbre pot de crème glacée. Le produit se vend comme des petits pains chauds.

Administratrice de la Laiterie de Coaticook, Roxanne Provencher souligne que l’engouement pour des items promotionnels provient d’abord des clients. «Souvent, les filles au bar laitier se font demander s’il y a des chandails ou bien des casquettes avec le logo de la Laiterie. On a alors étudié cette avenue.»

«Les boxers ont connu un franc succès, rajoute-t-elle. Lorsqu’on a voulu trouver quelque chose pour l’une de nos activités hivernales pour nos employés, on a pensé à des tuques. J’ai fait beaucoup de recherches pour trouver une entreprise québécoise qui fabriquait ses items au Québec. Je suis tombée sur Écogriffe , que je connaissais déjà, en ayant quelques tuques pour moi et mes enfants. Quand j’ai lu leur histoire, j’ai appris que c’était deux filles de la troisième génération. C’est venu me chercher et ç’a immédiatement cliqué entre nous [la Laiterie de Coaticook est aussi une entreprise familiale gérée par les Provencher]. En l’espace de deux mois, on a eu nos premières tuques. On a développé une belle relation d’affaires. C’est un beau plus pour nous.»

Porter fièrement le logo de l’entreprise lorsqu’on y est un employé, c’est une chose. Vouloir le porter en tant que citoyen et amoureux de la marque, c’en est une autre. «C’est quelque chose d’extrêmement valorisant. Ça vient développer un très fort sentiment d’appartenance à notre ville. Quand tu vois les citoyens porter leurs tuques, ça fait chaud au cœur.»

L’ajout de ces items vestimentaires viendra probablement pousser la création d’une boutique en ligne pour la Laiterie de Coaticook. «On va commencer par ces produits, pour ensuite se tourner graduellement vers nos fromages et notre crème glacée, souligne Mme Provencher. On sait que nos produits sont vivants et que certains sont congelés, mais on le sait que ce n’est pas impossible. Ça s’en vient.»

La vente de produits dérivés viendra en aide à différents organismes de la région. Il se peut aussi qu’une partie de ces fonds soit utilisée pour aider l’entreprise dans la création de sa garderie pour les employés.

Bien évidemment, on ne souhaite pas s’arrêter aux tuques et aux boxers. En attendant, une deuxième édition des boxers de la Laiterie sera bientôt disponible. Cette fois, ce sera un pot de crème glacée Napolitaine.