La Laiterie Coaticook… en Jamaïque…
Lors d’un prochain voyage en Jamaïque, ne vous étonnez pas si on vous sert une crème glacée dont le goût est le même que celle de la Laiterie Coaticook. Vos papilles gustatives ne vous trahiront pas. Il s’agira bel et bien d’un produit de chez-nous. La Laiterie Coaticook s’apprête effectivement à acheminer une cargaison de crème glacée dans ce coin du globe. C’est ce qu’a confirmé l’un des propriétaires de l’entreprise, Jean Provencher.
Une première livraison a incidemment été effectuée à Cole Bay (St-Martin) au cours des dernières semaines. On a acheminé une commande de 5000 contenants (1 litre et 2 litres) par train jusqu’à Halifax, après quoi la marchandise fut mise à bord d’un bateau. Une dizaine de jours fut nécessaire pour atteindre la destination ciblée.
Lundi (11 mai), même procédé : quelques milliers de contenants 4880 unités (l litre, 2 litres et 11,4 litres) seront transportés vers Halifax et la cargaison sera par la suite envoyée par bateau.
Ainsi, il n’y a pas qu’au Québec qu’on pourra savourer la crème glacée unique de la Laiterie Coaticook. «Ça faisait quelque temps que l’on regardait ce qui était possible de faire sur le plan de l’exportation. Pour l’instant, nous expérimentons des choses, nous le faisons d’abord pour le plaisir et non dans un but de développement. Ça pourrait débloquer sur une nouvelle avenue dans un avenir rapproché», de confier Provencher.
Et comment fera-t-on pour savoir si les visiteurs de la Jamaïque ont aimé la bonne crème glacée de la Laiterie Coaticook? «Si on nous demande d’autres commandes, ça va être positif», rétorque simplement le propriétaire.
Précisons que les produits de la Laiterie Coaticook sont disponibles dans toutes les régions du Québec, même les régions les plus éloignées, telles le Lac-St-Jean, l’Abitibi, la Côte Nord, les Îles-de-la Madeleine, etc. «C’est un peu grâce à notre «Bûche de Noel» (un produit fort populaire durant les Fêtes) que nous avons été en mesure, il y a quelques années, de planifier un réseau de distribution à la grandeur du Québec, 12 mois par année. En structurant un concept de distribution, nous avons été en mesure d’expérimenter des méthodes», avoue ce dernier. «Ici à la Laiterie, nous préférons y aller par petits pas, évaluer progressivement nos ventes par secteur plutôt que d’envahir massivement le marché dès le départ et se voir, par la suite, dans l’obligation de reculer ou de modifier nos commandes», signale Renée Fillion, directrice des ventes.
Celle-ci explique que l’entreprise doit cependant apporter un soin particulier à toute la paperasse que cela implique. «Il faut un permis d’exportateur et des autorisations de l’Agence canadienne qui approuve nos produits», d’émettre madame Fillion.