La famille de Caroline Roy réintègre son domicile

COATICOOK. Ç’aura finalement pris un peu plus de sept mois, mais Caroline Roy et sa famille ont pu réintégrer leur résidence, après de laborieux travaux de décontamination. Ce grand jour est arrivé le 30 janvier dernier. «C’est un soulagement que ça ait enfin fonctionné, raconte la mère. Si cette deuxième ronde de décontamination n’avait pas réussi à éliminer tous les problèmes [la maison de la rue Bonin, à Coaticook, possédait un taux anormalement élevé de stachybotrys, un champignon communément appelé la moisissure noire par les spécialistes], je n’ose même pas imaginer ce qui allait se passer. Probablement qu’on aurait dû déménager. Notre maison aurait pratiquement été invendable par la suite.» Dans cette malheureuse histoire, le clan Roy s’est attiré la sympathie de la population. Grâce à une campagne de sociofinancement sur le web, à la générosité de plusieurs donateurs privés et à celle de certains excavateurs, quelque 140 000 $ en argent et en travaux ont pu être amassés. «Merci, lance Mme Roy, la voix remplie d’un trémolo. Je vais prendre le temps de remercier tous les gens de façon personnelle. C’est inestimable tout le support qu’on a eu. Sans ça, c’était fini pour nous. Grâce à eux, on peut enfin regagner notre chez nous.» Pendant les travaux de décontamination, Caroline Roy, son conjoint et ses enfants ont pu séjourner au Collège Rivier. «Ils nous ont accueillis à bras ouverts. On va leur être reconnaissant pour toujours. L’aide et l’amour des élèves et du personnel nous ont permis de trouver la force et l’espoir de croire qu’on pourrait revenir un jour à la maison.»