La fabrication de jouets de bois: un créneau gagnant

Lorsqu’il a pris les rênes de l’Atelier Cheval de bois en 2011, Sébastien Philibert n’aurait jamais pensé s’embarquer dans un créneau gagnant.

L’automne dernier a été pour le moins occupé pour cet homme d’affaires et menuisier. Lui et sa conjointe Marie Blanchette ont passé d’innombrables heures à sculpter des jouets en bois, pour ensuite prendre la route de différents salons, bien loin de leur atelier situé dans le secteur Stanhope, à Coaticook. «Je pense qu’on a sorti des milliers d’unités au cours des derniers mois», lance fièrement M. Philibert.

Et comment expliquer ce vaste succès? Certainement, ils sont bien peu à évoluer dans ce secteur. «On voit aussi un certain retour aux sources, précise-t-il. Je pense que les gens aiment mieux investir dans des produits locaux, où ils sont certains de la provenance et de la qualité. On le fait aussi pour stimuler l’achat local, qui est une mentalité de plus en plus ancrée dans notre imaginaire.»

Parmi les jouets proposés, on retrouve les fameux autobus et avions, mais aussi des bateaux (qui flottent sur l’eau!), des jeux d’adresses et des hélicoptères. Les consommateurs pourront bientôt se procurer des jeux de mémoire et des chevaux à bascule, image emblématique de l’entreprise.

Retour vers le passé

L’Atelier Cheval de bois, c’est l’idée de Jacques Aubert. Entouré d’une poignée d’artisans, le fondateur se lance en affaires au début des années 1970.

En 2006, le fils de M. Auber, Philippe, et sa compagne Marie Dion redonnent vie à cette aventure. Un an plus tard, Sébastien Philibert vient donner un coup de main. Il tombe littéralement en amour avec l’entreprise et décide de la piloter, avec sa conjointe.

«Je n’aurais jamais pensé embarquer dans un créneau gagnant. J’aime vraiment ce que je fais, car ça me permet de toucher à plein de domaines, de la fabrication à la promotion», explique-t-il.

Tournés vers l’avenir, les propriétaires espèrent percer de nouveaux marchés. Ils seront présents au Salon de la maternité et de la paternité de Montréal, ce printemps. Étrangement, il n’est pas facile de se procurer leurs produits en Estrie. «C’est drôle, non? Surtout quand on exporte jusqu’à Vancouver», rigole M. Philibert.

À Coaticook, on peut découvrir les jouets de l’Atelier Cheval de bois à la Pharmacie Jean Coutu.